Willow déambulait dans les rues de Londres la tête basse. Son entretien avec le Seigneur des Ténèbres, terminé ! Elle en avait encore rééchappé, mais il se pourrait bien que cette fois, ce soit la dernière. Pour la première fois depuis que sa figure était affichée sur tous les murs, elle était à visage découvert. Depuis que cet avis de recherche avait été lancé contre elle, la jeune femme n'avait plus revu personne ... ni Regulus, ni Edgar, ni aucun autre Mangemort.
Il ne lui restait pas beaucoup d'option. Elle ne pouvait pas retourner chez elle, elle ne pouvait plus travailler pour les Mangemorts ... elle était comme ... une coquille vide.

Au bout de longues minutes de marche, elle parvint sur les bords de la Tamise. Les larmes roulaient en abondance sur ses joues. Tout son corps était encore endolori, et elle se tenait les côtes. Pensive, elle regarda les cieux.

Etait-elle encore d'une quelconque utilité pour quelqu'un ? Non ... Oserait-elle rentrer chez ses parents alors qu'ils s'étaient enfin débarrassé d'elle ? Non plus. Vers qui pourrait-elle aller ? Personne ... Aller voir Edgar était même exclu. Parce qu'elle était ... ce qu'elle était. C'était marqué sur sa peau et dans sa chaire.

N'en pouvant plus de marcher, elle s'appuya sur le garde-fou qui la séparait de la surface des eaux sombres. Ayant épuisé toutes les solutions possibles, elle monta sur le parapet en tremblant. Elle n'avait jamais aimé l'eau, même quand elle se trouvait sur le bateau sur lequel elle avait fait le tour du Monde. Celle-ci lui évoquait le danger, l'endroit par lequel pouvait arriver la fin de tout.

Elle avait été élevée dans l'idée qu'elle avait toujours été une aberration et une erreur de la nature. Et que tout ce qu'elle pouvait espérer c'était ... de servir à quelqu'un. Autrement ...

"Si je saute, tout fini."

C'est la panique total dans mon esprit depuis que j'ai présenté la radio des sorciers parlent au sorciers. Willow, la femme dont je suis désespérément amoureux à été accusé d'être une mage noir qui servirais celui qui m'a torturer pour une simple conversation avec Dumbledore. Mais pourquoi? C'était donc ça son secret qui avait l'air de tant la gêner à notre rencontre? Non ce n'est pas possible je ne peux pas le croire, je refuse de le croire. Il y a une raison à cette situation, c'est sur c'est même obligé! Ceux qui l'ont accusé n'ont même pas été sous un véritasérum. Il peut y avoir moyen qu'il ait mentie pour allégé sa peine, c'est même fort probable.

Mais les autres membres du ministère ne l'entende pas de cette oreille et ordonne un avis de rechercher pour qu'elle ait le droit de faire un tour à Askaban pour le meurtre du maire. Et tel qu'un grand malade mental doublé de folie, je transplane dans tout les coins de Londre pour la trouver avant les autres et la protéger. Cette recherche m'a pris du temps beaucoup trop de temps en fait je n'en sais rien, mais le temps est toujours trop long lorsqu'on panique comme pas possible. Réfléchissant à toute possibilité je la cherche encore et encore en restant le plus discret possible.

C'est qu'après une journée entière de recherche, sans me nourrir, que je la trouve enfin et seul. Mais je n'étais pas rassuré pour autant elle était au bord prête à sauter dans l'eau sombre en soupirant que si elle le fait tout ce fini. Les yeux écarté comme pas permis la panique bien plus présente pendant mes recherche je me met à hurler.

« WILLOW! »

Je me précipite sur elle.

« NON! »

Je lui saute dessus l'éloignant du bord la respiration rapide et reste au dessus d'elle comme pour l'empêcher de partir voir même de ce relever.

« Qu'est-ce qui te prend putin de merde! T'allais pas faire cette pur connerie?!Willow! »

Mon cœur battait de plus en plus fort mais une réaction tout autre me fige. Je n'ai de toute ma vie jamais ressentie ce besoin, pas même dans les instants difficile de ma vie, le départ de ma mère, la mort de mon père. Aucune larme ne c'est versé pour ce genre d'évènement dramatique et la pourtant, alors qu'il ne pleut pas, je sens de l'eau couler sur ma joue. Figé un peu comme si je me prenais un coup de poignard je touche cette larme et la regarde un instant choqué qu'elle soit parvenue à me faire verser une larme. Je murmure alors d'un air grave.

« Ne refais plus jamais ça, c'est compris? »

"C'est vrai quoi ... Il suffit d'un pas ! Un pas et tout le monde se sera enfin débarrassé de moi !"

Si son pas avait été aussi déterminé que le ton qu'elle employait, Willow serait au fond de la Tamise ... pas la tronche écrasée contre le bitume puant d'un trottoir. Elle était persuadée que personne ne l'aurait empêcher de sauter, mais c'était sans compter sur Edgar ... Qu'est-ce qu'il faisait là ? Il avait tiré son bras pour la faire tomber et la tenait prisonnière sous le poids de son corps.

Mais même si elle n'avait pas été emprisonnée sous lui, elle n'aurait pas pu bouger de toutes façons, tant elle était tétanisée. Par ce qu'elle avait voulu faire, par le fait qu'elle se trouvait sous un homme en pleine rue de Londres et aussi parce qu'il lui avait probablement écrasé la moitié des os en la sauvant. Ok ! Mais si c'était pour se retrouver infirme ...

"Laisse moi Edgar ... LAISSE MOI ! Je ne veux pas aller à Azkaban ! Je préfère encore mourir !"

Sans succès, elle essaya de se dégager de sous lui quand elle sentit une goutte tomber sur sa joue. Attend ... Il était en train de pleurer ? Sur son sort ? Elle relâcha tous ses efforts et les larmes roulèrent sur ses joues à elle aussi.

"Je t'ai trahi, je t'ai menti, et toi tu viens de me sauver la vie ... pourquoi si c'est pour ne pas m'envoyer en prison ? Pourquoi tu pleures ???"

Elle était aussi sidérée par sa réaction que par ses sentiments. Se pouvait-il qu'elle s'en veuille de l'avoir trahi ? De l'avoir blessé ?

L'amour est un sentiment encore plus étrange que je ne le pensais. Jamais je n'ai pleuré de ma vie même dans les moments les plus dur. Sur le coup j'ai vraiment du mal à comprendre la cause de cette première larme puis de cette seconde. L'amour m'a fait tenir à cette femme au point d'exploser sentimentalement à l'idée de la perdre. Deux larmes seulement on été coulé. Je reste figé, immobile comme une statue de pierre, silencieux la laissant hurler. Contrairement à ce qu'elle dit elle n'ira pas à Askaban, non pas tant que je serai là, de plus j'ai eu la chance de l'avoir eu avant les autres tout ira pour le mieux maintenant.

Ma gorge se serre de plus belle lorsque je la vois pleurer à son tour. Quel est la cause de ses larmes? Moi? Une grand silence malgré les cries s'installe, ne versant pas d'autre larme j'attends que ma gorge se libère des émotions pour prendre à mon tour la parole étrangement calme, si calme que ça pourrait faire peur à certain, à croire que maintenant la peur et la colère envahi mes mots.  

« Tu n'iras pas à Askaban... Pas temps que tu resteras avec moi, quelqu'en soit le prix quitte à prendre ta place. »

Je la regarde d'un air sérieux mais dans le fond, je n'arrive toujours pas à croire qu'elle ait réussis à me faire verser deux larmes. Je m'abstiens de répondre à sa dernière question gardant ma fierté masculine avant les aveux et me contente de la rassurer de lui dire la vérité pur et simple comme je lui ai promis.

« J'ai tenté de te trouver avant les autres pour te protéger. Je refuse que tu te fasse emprisonner... Je refuse de croire que tu fasse réellement partie des leurs... »

Mais ses dires sur la trahison me font redescendre sur terre. Je regarde son avant bras et le soulève doucement constatent d'un air grave son tatouage qui fait qu'elle est bel et bien mangemort.

« C'était donc vrais... »

Je secoue la tête pestant un bon coup restant au dessus d'elle.

« Peu importe, il ne faut pas qu'on reste ici je te téléporte chez moi que tu le veuilles ou non. Personne ne sait ou j'habite réellement tu y seras en sécurité. »

Comment ça elle n'irait pas à Azkaban ? Comment ça, il prendrait sa place ? C'était juste ridicule ! Comment pouvait-il dire une chose pareille ? A moins qu'il n'endosse la responsabilité de son meurtre, c'était chose impossible.

"Ne dis pas de conneries, ce n'est pas possible ..."

Puis il lui expliqua qu'il avait tout fait pour la retrouver avant les autres, les Aurors qui la recherchaient. Oh, elle avait bien vu qui ... Il y avait Schackelbolt, Maugrey, et même McGregor. Tout le gratin du service de la justice magique, rien que pour elle, elle n'avait aucune chance de s'en sortir. Et même le poids de la culpabilité du meurtre de Wilbury était devenu insupportable ...
Mais visiblement, il croyait à une blague ...
Son avant bras était recouvert d'une manche qu'elle tenta de l'empêcher de relever, mais elle ne pu plus lui cacher la vérité. La tête de mort à langue de serpent marquait définitivement sa culpabilité, plus que dans sa chaire, dans son âme. Elle la brûlait, sans arrêt depuis qu'elle avait quitté l'allée des Embrumes.

"Je ... j'avais pas le choix ..." Dit-elle dans une plainte.

Dans un pop sonore, il transplana avec elle et l'emmena dans un endroit qui semblait être chez lui. Willow avait envie de vomir ... Elle n'avait jamais tellement supporté les moyens de transports sorciers quels qu'ils soient, le pire restant la poudre de cheminette. Si Edgar l'avait emmené chez elle il aurait de gros problèmes.

"Si tu m'aides tu trahis les tiens ... conduit moi chez les Aurors Edgar, je dois être jugée. Tu peux pas risquer toi aussi d'aller à Azkaban ..."

Je suis en colère, oui en colère, on pourrait croire que se serai contre Willow, mais non, c'était contre la situation en elle même. Cette air agacé et énervé sur mon visage si rare prend pourtant la majeur partie de mon visage. Ce n'est pas ce que je voulais, ce n'était pas ce que je lui demandais. D'un air menaçant je réponds à sa première phrase.

« C'est que tu me connais très mal. »

Ça réaction lorsque je me suis rendue compte qu'elle n'a pas été complètement accusé à tord j'ignore ses dires et m'exécute à mes propres dire, la transplanant jusqu'à chez moi. Une fois arrivé avec cet même air de colère je la vois pâlir, je fronce les sourcils trouvant ça carrément louche. On avait beau être en couple ce n'était pas pour les rares fois où on se parlait que j'ai pu la connaître plus depuis notre rencontre. C'est gênant, mais je voulais lui donner du temps, à croire que j'aurais du insisté c'est donc le moment. Tenant quand même un minimum à elle je lui tire une chaise afin qu'elle s'y assoit écoutant ses dires qui une fois de plus change de sens. Ce faire juger? Et puis quoi encore?

« Pas tant que tu m'auras absolument TOUT dit. Trahir les miens, t'emploie vite les grands mots à ce que je vois, toi aussi tu trahi les tiens, au dernière nouvelle celui qui prétend être ton maitre veut juste ma mort. Hors je suis toujours en vie et tu ne m'as posé aucune question pour les lui rapporter les réponses. »

Mais je ne m'attarde pas sur se sujet je le fixe adoptant un air sérieux mais surtout agacé.

« Pourquoi tu fais partie des leurs? Réponds moi sincèrement Willow tu m'as clairement dit à notre rencontre pas de secret entre nous, mais j'ai la désagréable impression que tu en a tellement que ça m'en empêche de te connaître VRAIMENT. Je ne t'emmènerai nul part tant que je ne saurais pas tout. »

Je croise les bras et m'assois à mon tour m'enfonçant sur ma chaise.

« J'ai tout mon temps je suis prêt à attendre plusieurs jours s'il le faut. »

Se maudissant d'avoir été retrouvée, elle n'eut guère d'autre choix que de le suivre. La tête rentrée dans les épaules, les yeux rivés sur le sol, elle était mortifiée par le regard qu'il lui lançait. Un regard pleins de reproches ... Il lui en voulait à mort, ça c'était sûr ! Et en même temps, c'était prévu ... et normal.
Le transplanage l'avait rendue malade et elle zig-zagua jusqu'à la chaise qu'il lui avait tirée. Il avait l'air de vouloir l'interroger avant de l'emmener quelque part ... Soit.

Seulement voilà ... Willow s'était tue pendant les 19 années de son existence, et ce n'était pas pour déballer tout maintenant, qui plus était à un Auror. Alors, elle se mura dans son silence. La tension était palpable entre eux, et il se passa près de 4 heures avant qu'elle ne décroche un mot.

La jeune femme semblait avoir reprit sa contenance, son regard tomba sur une édition spéciale de la gazette, qui affirmait qu'elle était coupable du meurtre du Maire.
C'était là un plan bien rôdé ...
Voldemort la donnait en coupable pour ce crime aux Aurors .... Cela les empêchait de continuer à chercher. Il la sacrifiait aussi pour ne pas perdre Rabastan Lestrange qui était son meilleur élément. C'était sa dernière mission.
Or, la possibilité de l'éviter venant de lui être retirée, il ne lui manquait plus qu'à l'honorer ...

Elle se leva brusquement, en pointant sa baguette vers Edgar, le regard féroce.

"Ce foutu papier dit que j'ai tué quelqu'un ! C'est que j'en suis capable, alors laisse-moi partir !" Explosa t'elle.

"Tu vois pas ? Tu vois rien ? J'me suis foutu de ta gueule ! Il voulait juste que je vous espionne ! Et que je lui rapporte des infos !!!"

Si ses sentiments étaient le seul moteur qui le motivait à la garder ici elle n'avait pas 36 solutions, elle devait lui briser le coeur. Après ça, sauter dans le vide serait facile.

Mais son bluff ne marchait pas comme d'habitude. Sa baguette tremblait, sans pour autant qu'un sort n'en sorte.

"Laisse moi partir. Laisse moi partir ou je te tue."

Mais sa voix venait de se briser et elle tomba à genoux sur le sol d'une seule masse, toujours en larmes. La baguette, elle, roula sur le sol jusque sous un meuble. Elle ne lui était d'aucune utilité de toutes manières ...

Un grand vide, c'est tout ce dont j'ai le droit suite à mes dires, mais contrairement à ce qu'on peu croire je suis patient, très patient, surtout quand j'ai tout mon temps qu'il s'agit de ma petite amie. Seule le tic tac de ma vieille horloge osait se faire entendre dans toute la pièce. Le bras croisé, le regard fixé sur elle pendant quatre heure. Oui MOOOOOOSIEUR J'AI TENU 4 PUTAIN D'HEURE POUR QU'ELLE DECROCHE UN MOT! Seulement histoire de m'énerver un peu plus, la gazette que je n'ai d'utilité que d'alimenter mon feu à la cheminé tombe sur le sol par mon hiboux Srow qui se pose automatiquement sur mon épaule. Ce sacripant à encore voler une gazette qui trainait dans un poubelle, c'était une vieille édition, une édition qui parle de l'accusation de Willow.

Mais je ne portais absolument aucun intérêt à ce journal contrairement à elle qui se met à péter un câble en se levant d'un bon baguette à la main pointé sur moi, l'ai folle de rage, accusant le journal de dire la soit disant vérité. Elle affirme se moquer de moi, et de m'utiliser pour donner des infos, mais ces dires ne me faisais ni chaud ni froid. De l'hystérie, elle perd contrôle de tout, ce qui m'indique facilement qu'elle ne pense pour moi pas un mot de ce qu'elle vient de me dire. Et ses tremblement qui ressorte par le bout de sa vieille baguette confirme mes hypothèses. Une dernière menace et elle tombe à genoux, laissant rouler la baguette prête d'un meuble et pleure de nouveau complètement perdue.

Aillant une confiance absolu en notre amour je me lève et m'approche d'elle en marchant en sortant ma baguette je prend son menton lui fait relever la tête et lui fait prendre dans ses mains ma baguette que je pointe et lui dit d'un air très calme.

« Va y tue moi, qu'est-ce que tu attends? »

Je la fixe doit dans les yeux l'empêchant de baisser le regard.

« Tu as dit que tu en été capable non? Je ne te laisserai pas sortir donc il ne te reste plus qu'a dire un seul mot pour sortir sans aveux de ta part. »

Je ne bouge pas d'un pouce et la lâche.

« Alors? »

N'empêche j'espère avoir vu juste et qu'elle n'essayera pas de me tuer... Je suis dans la merde sinon.

Effondrée, écroulée, Willow faisait peine à voir. Elle avait essayé de lui briser le coeur, de le menacer ... Mais en fait c'était à elle qu'elle faisait le plus de mal, et il lui en coûtait beaucoup ... Elle se sentait un peu en dehors du temps et de l'espace, affalée sur le parquet. Mais il la tira de sa torpeur en l'obligeant à le regarder ... Non ! Elle détourna le regard. Plonger ses yeux dans les siens, c'était encore pire que d'avaler une grande bouteille de Veritaserum. Elle se sentait ... soumise. Une baguette se glissa entre ses doigts, et l'ordre d'Edgar lui tomba sur la tête comme un éboulis de pierre ... Qu'elle le dise était une chose mais qu'elle lui demande de le tuer ... c'était chose impossible, et pas seulement parce qu'elle était incapable de faire le moindre tour de magie.
Un seul mot d'elle ...
Sa réaction fût immédiate ! Elle se leva en bousculant l'Auror, sans pour autant parvenir à le renverser car il était bien plus solide qu'elle ne l'avait pensé. Mais elle avait tout de même réussi à se dégager pour atteindre la porte.

Il était, bien sûr hors de question de le tuer, mais elle comptait s'échapper en priant pour qu'il ne la cherche pas à nouveau ... Il avait l'air têtu et ce ne serait pas une mince affaire, mais au moins elle essaierait ...

C'est alors que, parvenue à la porte, elle se trouva heurtée à un nouveau problème et pas des moindre : il n'y avait pas de poignée, simplement une serrure pour sortir.
La clef, elle la tenait dans sa main, mais elle n'avait pas la possibilité de l'utiliser. La formule, elle la connaissait. "Alohomora". Mais même si elle la prononçait, elle n'aurait absolument aucun effet.

Impuissante, elle finit par baisser les bras. Que pouvait-elle faire ? Défoncer la porte ?
Elle se sentait à présent incapable de se tenir face à lui. Maintenant que la vérité était tellement évidente, il allait la haïr, c'était sûr.

"Qu'est-ce-que tu veux que je te dise ???"

La tête toujours baissée, elle lui tendit sa baguette qui ne lui servait à rien.

"Laisse-moi partir. S'il te plaît."

Elle refuse de me tuer, je n'avais donc pas tord... Elle en est bel et bien incapable, mais ce qui m'intrigue encore c'est la raison pour laquelle elle ne peut pas, le sentiment d'amour oui certes, mais peut-elle lancer des sort tout court? Des questions en plus se pose et petit à petit, je perd patience, pourtant il va m'en falloir, parce qu'elle ne décroche pas un seul mot de ce que souhaite savoir ou entendre. Mon cœur avait beau se serrer par son état, que je préfère me torturer plutôt que de rester les bras croisé à rien faire. Et en se sachant pas grand chose d'elle, je ne pourrais rien faire.

Me poussant un peu comme pour me fuir me maintiens mon équilibre étant donné que ma force était bien supérieur à la sienne. Je continue de la fixé lui confiant ma baguette me demandant comment elle va agir. J'avais installé plusieurs test pour tenter d'avoir des réponses avec ou sans ses dires. La porte sans la poignet, les menaces des photos placé volontairement à certain endroit. En gros je tente de jouer les mentalistes pour tenter de la cerner enfin.

Elle se dirige vers la porte, fuyant sans doute la confrontation sachant qu'elle possède toujours ma baguette magique. Cette porte mène à une autre pièce complètement fermé et scellé par mes soins, mais une chose me fait doucement froncé les sourcils. Elle n'ouvre pas la porte avec ma baguette par le sort bien connu d'Alohomora. Je murmure alors.

« Je vois... »

C'était maintenant une évidence pour moi, elle ne peut pas utiliser la magie. Baguette tendue de nouveau vers moi pour me la rendre cette fois la tête basse elle me supplie de nouveau de sortir. Oui je l'avoue sa première phrase j'en ai absolument pris pas compte. Les bras croisé je la regarde les yeux plissé.

« Te laisser partir? C'est ce que tu suis en train de faire, tu es prêt de la porte et tu as ma baguette pour l'ouvrir »

Doucement d'un air grave je m'approche d'elle.

« A moins que... Tu ne puisses en vérité jeter absolument aucun sort... Pas même le plus simple de tous... »

Je me retrouve à sa haute et relève son menton.

« Tu es une moldue je me trompe? »

La fixant toujours d'un air sérieux je prends ma baguette et ajoute.

« Willow je me fiche complètement que tu sois moldu ou voir même Cracmole. Tout ce que je veux c'est la vérité. Pourquoi cacher ta vrais nature? Pourquoi pactiser avec une personne qui veut ta mort? Pourquoi essaye tu de m'éloigner de toi alors que j'ai pour seul but de t'aider et de t'aimer jusqu'à la mort? Pourquoi Willow pourquoi? Pas de secret entre nous, aucun, je veux tout savoir de toi. »

Willow baissa la tête. C'était évident qu'il avait compris : elle était incapable de jeter un sort, parce qu'elle était une cracmole. Une sorcière née sans pouvoir magiques, incapable de jeter le moindre sort. Et ce n'était pas la culpabilité, le fait de lui avoir menti qui lui prenait la gorge à ce moment là ... c'était la honte.
Mais Edgar était le premier à voir ce qu'elle était réellement. Souvent, elle s'était dit que si on découvrait cela, elle serait moquée ... et même pire, frappée ... Après tout, c'était son vécu depuis toujours. Les épaules remontée, la tête baissée, elle se mit à avoir peur de lui. Cette peur n'était pas du tout rationnelle, évidemment, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de la ressentir.

Par ses paroles, elle comprit qu'il avait deviné ce qu'elle était. Au mot "Moldue", elle tourna à nouveau la tête et repoussa sa main. Mais l'Auror n'en fît rien.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Il avait trop de questions pour elle maintenant, et la jeune fille en tremblait, sa main cachant la marque des Ténèbres qui elle, resterait à jamais imprimée sur sa peau comme témoignage de sa peur. Il était temps de parler ... Si vraiment il s'en fichait, au pire, elle n'avait plus rien à perdre. Elle aurait juste souhaité pouvoir conserver sa dignité dans les derniers moments de sa vie.

Après un long moment de silence, pendant lequel il l'avait obligée à le regarder dans les yeux, elle finit enfin par desserrer les lèvres.

"Cracmole ..."

Avec surprise, elle se rendit compte qu'elle n'avait en réalité jamais prononcé ce mot à haute voix.

"Une baguette, une formule magique, ça ne me sert à rien. Pourtant, mes parents sont bel et bien des sorciers. Des sorciers de Sang-Pur qui plus est mais ... ils ont eu ça" ...

Elle s'arrêta alors. Est-ce que ça suffirait pour cette fois ? Apparemment rien ne suffirait. L'auror voulait toute l'histoire. Son histoire. La petite brune se mit à trembler.

"Une enfant incapable de jeter le moindre sort ... Un héritage nul ... Ma mère n'a pas pu avoir d'autres enfants. Je t'ai dit que je n'avais pas été à Poudlard parce que ma famille a décidé de faire le tour du monde ... et c'est vrai. Nous avons été en voyage jusqu'à mes 17 ans. En revanche à notre retour, j'ai rencontré ..."

Willow s'arrêta là. Elle n'avait pas du tout envie de parler de Regulus devant Edgar ... Même si elle aimait profondément ce dernier, les blessures liées à sa rupture avec ce dernier n'étaient pas encore cicatrisées et il lui était difficile d'en parler. Qui plus était, à Edgar ... Mais il voulait tout savoir ...

"La famille Black. Et je les ai suivi ... J'ai cru qu'en m'engageant auprès d'eux, je rachèterai ce que j'étais. Notre Maître a vite compris ... et m'a fait comprendre que si j'échouais dans une de mes missions il me tuerait. L'une d'elle était de surveiller Regulus. Ca nous a séparé. Et ma dernière ... d'endosser l'entière responsabilité du meurtre de Wilburry. Mais ce n'est pas moi, c'est Rabastan Lestrange. Je dois me faire prendre et emprisonner à sa place. Si je ne le fais pas je serai tuée je n'ai pas d'autre issus ..."

Willow finit par baisser la tête, totalement anéantie. Elle pensait qu'Edgar serai dégouté de savoir ça, déjà qu'elle était Mangemort, mais qui plus était, une Cracmole. Etant Cracmole, elle se considérait comme inférieure à tous les autres ...

"Je ne t'ai pas menti sur mes sentiments. Je t'aime ... et ça a tout changé. Même si mes jours sont comptés, te rencontrer a été la meilleure chose qui me soit arrivée."

La vérité éclate enfin, cracmole voilà ce qu'elle était réellement. Ce qui explique pas mal de chose en se qui concerne sont comportement. Cette manie de se rabaisser face à chaques sorciers moi compris. Ses parents ont très certainement du mal s'y prendre, ils ont du avoir honte d'elle et la renier ou voir même la cacher ou l'obliger à mentir auprès de tous pour se faire passer pour une sorcière comme les autres. Déjà une chose est bien sur c'est que ses parents je ne vais pas, mais alors vraiment pas les aimer.

Puis en vient par la suite sa courte histoire, le voyage qui lui font rater l'école Poudlard, sa rencontre avec la grande famille Black qui la poussait à être mangemort. Le danger qu'elle court à chaque missions depuis. Ces deux dernière mission dont une est devenue la cause de sa première rupture. La raison pour laquelle elle est accusé du meurtre du maire avec même le nom du vrais responsable. Le rêve pour un mangemort, tant de vérité et puis avoir le vrais coupable du meurtre de ce maire quelle joie. Mais il y avait un dilemme bien trop grand pour moi. Si je dénonce se mangemort pour la liberté de Willow, celle-ci mourra et pour la première fois de toute ma vie je constate avec rancœur et dégout que si ce jour venait, je n'aurais pas pu faire grand chose. Même me sacrifier à sa place la condamnera.

Les sentiments exprimé par la jeune femme m'arrache enfin un léger sourire. J'en lache même un légé rire qui pourrait sans doute la surprendre. Et le plus surprenant dans tout ça c'est que je ne rigole pas parce qu'elle m'a déclarée ses sentiments une seconde fois, non je ris à sa dernière phrase, celle qui prétends du fait que sa fin est proche. Même si ce fou furieux la traque, je trouverais une solution pour la proteger, elle vivra, oui je le jure sur l'honneur de la grande famille Bones qu'elle vivra longtemps, vieille et heureuse, avec une famille et un but à atteindre. Elle s'acceptera comme elle est et vivra en paix avec elle même, j'en fais le serment  inviolable.

« Tu ne mourras pas. Et tu n'iras pas à Askaban. »

Une solution, comment prouvé qu'elle est innocente sans risque pour elle, sans pour autant  accusé ce Lestrange.

« En attendant que tu le veuilles ou non, tu resteras ici le temps que je trouve une solution. Et crois moi sur parole j'en trouverai une. Une ne m'a jamais fallu plus de 4 jours pour trouver une solution à un problème. »

Je soupire rangeant ma baguette et m'approche doucement de Willow et prends ses mains reprenant l'air que j'adopte habituellement et pose mon front sur le sien pour lui murmurer.

« Je t'aime et je t'aimerai toujours. Que tu le veuille ou non. Même après avoir enfin connue toute la vérité sur toi. Pour tout te dire.... Maintenant que je sais tout, je t'aime plus encore. »

Je décolle mon front du sien la regardant droit dans les yeux.

« Fait moi confiance, faisons nous confiance et tout ira pour le mieux. »

Là encore, ce n'était que la partie immergée de l'iceberg. Willow traînait son sac de misère depuis le début de sa vie. Etait-il utile d'expliquer pourquoi elle ne supportait pas le contact physique ? Le comportement des membres d'une famille de Sang Pur était inacceptable envers les Moldus, ou les nés-Moldus. Que pouvait-il en être vis à vis des cracmols ? Willow avait peur et elle avait raison. Elle n'était pas une mauvaise fille au fond ... elle était simplement influençable. Incapable de penser par elle-même et s'accrochant seulement aux personnes qui étaient importantes pour elle. C'était ce qui l'avait conduit au milieu des Mangemorts, mais c'était aussi ce qui l'en avait sortie ...

Centrée sur sa propre condition, la jeune fille baissait la tête. Il n'était pas matière à ce qu'elle la garde haute, elle n'osait pas encore raconter les 3/4 des horreurs qui composaient son enfance, parce que ça lui paraissait normal de les avoir subi. Quand on a pas grandi avec les autres et vécu seulement avec ses parents, on ne peut qu'avoir une conception étriquée de ce qui est bien et de ce qui est mal.

C'est alors qu'Edgar lui dit une chose à laquelle elle ne s'attendit pas. Après, bien sûr, la promesse qu'elle n'irait pas à Azkaban et qu'elle ne mourrait pas. La promesse qu'il lui fît de trouver une solution.
Pour elle, ça n'avait pas tellement de valeur parce qu'elle ne voyait pas quelle autre issue elle pourrait avoir ... Mais si les espoirs d'Edgar lui permettaient de passer quelques jours, voir même une seule nuit encore avec lui alors elle était prête à tenter le coup.

Non, c'est le nouvel aveu qui lui fît de ses sentiments qui la bouleversa. On aime quelqu'un pour ses qualités, pas pour ses défauts, mais lui disait l'aimer encore plus maintenant qu'il connaissait ce secret. Willow releva les yeux et se vit pour la première fois comme une perle dans le regard de quelqu'un. Elle y voyait un sentiment qu'elle n'avait jamais connu : l'amour inconditionnel ...

Edgar lui demandait de lui faire confiance, elle baissa la tête à nouveau. La dernière fois qu'elle avait fait confiance à quelqu'un elle s'était retrouvée Mangemort. Comment savoir si elle faisait le bon choix ? Et elle savait aussi que rester avec Edgar signifiait de renoncer pour de bon à sa vie d'avant. Ses parents n'approuveraient jamais l'union avec un Sang Mêlé, ce serait pour eux l'occasion rêvée de la renier.
Malgré l'isolement qu'elle avait subi, elle ne leur en voulait pas car elle était persuadée qu'ils avaient fait ça pour son bien.
Or, depuis ce soir, il y avait une nouvelle donne. Regulus l'avait quitté. Il avait enfin fait ce qu'elle-même n'avait jamais osé faire, et qui aurait du être fait il y a bien longtemps ... Elle pouvait donc enfin regarder cet homme avec le coeur libéré et c'est ce qu'elle fît.

Pour la première fois depuis leur rencontre, Willow n'essaya pas de refouler ses sentiments envers Edgar. Aucune culpabilité ne venait contrarier son coeur. Elle finit pas poser son front contre le sien, et se laisser gagner doucement par son affection. Elle se fît soudain moins crispée, plus détendue, appréciant même qu'il la touche et finit par l'enlacer. Elle se surprit à se délecter de son regard et parvint à sourire sincèrement.
Elle n'avait jusqu'alors jamais remarqué qu'il était beaucoup plus grand qu'elle. Et qu'avoir l'air sérieux ne lui allait pas du tout. Il avait au fond des yeux une étincelle de folie, des yeux qui ne regardaient qu'elle et qui la dévoraient littéralement. Il avait aussi des lèvres douces et charnue, qu'elle savait qu'elle embrasserait avec délice.
Et enfin, elle se sentait bien, en sécurité. Elle ne décelait aucune hostilité, aucune violence dans son attitude et dans ses gestes. Libérée du poids de son secret, n'étant plus obligée de mentir de de réfléchir à une manière de ne pas se faire démasqué, elle était toute entière attentive à ce qu'elle ressentait. Ô combien ce sentiment pouvait-il être fou et aliénant.

Pour la première fois elle ressentit même du désir. Pas le désir de son partenaire, le sien. Avant, elle ne faisait qu'écouter celui des autres, là il n'était question que de ce qu'elle ressentait envers Edgar. A force de scruter son visage, elle n'y tint plus et finit par l'embrasser. Elle ressentit enfin ces petits picotement caractéristiques, cette sensation de douceur et un goût à la fois sucré et amer. Elle se montra entreprenante, désireuse. Puis finit par tout arrêter pour reprendre ses esprits.

"Regulus m'a quittée ce soir. Je suis toute à toi Edgar ..."

Je ne sais pas si c'est le fait qu'elle est enfin tout dit, ou si elle tente de changer de sujet pour me cacher d'autre chose. Mais il est clair que depuis les aveux, sont visage avait l'air bien différent. Un peu plus beau et lumineux. Une accolade inhabituelle, un peu plus franc et un sourire lumineux qui me fait oublié toute peine. Voilà ce qu'elle m'a offert après cette période sans doute difficile pour elle.

Nous fixant l'un a l'autre, nous nous scrutons pendant un bon instant. Ce visage que je connais maintenant par cœur, ses airs, son souffles ses expressions. L'amour pouvait me donner ce pouvoir qui est de connaître une personne en un temps record. L'amour offre beaucoup de contrainte et d'avantage à la fois. Ce sentiment inconnue jusqu'à sa rencontre commence à me fasciner tout autant qu'elle.

Alors que nos lèvres se lie l'une à l'autre d'un baisé passionné afin de clore cette malheureuse situation. Un désir comme toujours monte en moi, mais j'ai la surprise de constater que cette fois ça a l'air réciproque. Mais j'ai peur de trop espérer de trop rêver... Mais ses dernière paroles me persuade du contraire. Une liberté qui lui permet maintenant de pouvoir faire ce qu'elle souhaite. Mais que veut-elle vraiment? M'arrachant un sourire aussi sincère que le siens je l'embrasse de nouveau avec passion en caressant son visage et ses cheveux de mes mains pour lui murmurer à la suite.

« Laisse moi être sûr... Que veux tu dire par.... Je suis tout à toi? »

Oui j'ai le don de casser un peu l'ambiance. Mais quand on nous explique que les femmes s'est compliqué.... Je préfère prendre mes précautions vous voyez ce que je veux dire? Oui bon d'accord ok! Je ne suis pas un romantique et je ne sais pas draguer voilaaaaaaaaaaaa content? Happy? Non sérieusement je flippe de trop fantasmer et de me faire des histoires...  En plus ça va déjà faire un bon moment que j'en ai envie.

Je tenais à ce qu'il le sache. Qu'il sache que jamais plus personne ne serait entre nous. Qu'il était le seul à occuper mes pensées. Je sentais qu'il tentait de réfréner son envie, mais à vrai dire je ne l'aidais pas du tout. Cette nouvelle sembla le ravir, son sourire était communicatif et m'avait contaminée. Je l'accueillais enfin dans mes bras avec plaisirs, avec toute l'affection qu'il méritait. Je ne savais pas ce qui se passait dans ma tête à vrai dire ...
Je ne me sentais plus coupable, je n'étais plus obligée de faire attention en permanence à ce que je faisais ou à ce que je disais, parce qu'il savait la vérité.

Je me promis que rien ne nous séparerait jamais. J'avais besoin de lui, il était ce qui me raccrochait à la vie. Autrement, ma culpabilité était trop grande pour que je puisse la supporter.

N'allez pas croire que mes démons étaient partis d'un seul coup ... C'était faux. J'avais peur, j'étais effrayée parce que mon avenir me laissait entrevoir : un jugement et un aller sans retour pour la prison des sorciers. Je n'aurais ce que je méritais, même si vivre avec le poids de ma culpabilité semblait déjà être un grand fardeau. J'avais envie de prendre ma parcelle de bonheur même si me jours étaient compté. Envie que nous vivions un moment unique. Et tout simplement, j'avais envie de lui.

J'étais égoïste. Il cessa de m'embrasser en me demandant ce que j'entendais par ce que je venais de lui dire ... S'il n'avait pas souri, j'aurais pu croire qu'il était sincère ! En même temps il y avait de quoi. Ma vraie nature ressurgissait sans mes secrets, en fait j'étais pas bien différente de lui. J'avais juste une manière de voir les choses un peu biaisée, si on me donnait le temps j'étais certaine que je finirai par arriver à m'ouvrir.

Un peu tremblante, par toutes les émotions de la soirée, je répondis :

"Ce que je veux dire par là ? Qu'il n'y a plus rien qui nous sépare, rien ni personne. Que je veux être avec toi ..."

N'y tenant plus, je l'embrassai déjà. Des baisers papillons, mais je ne voulais pas passer une seule minute de plus sans avoir de sa tendresse et de son amour. J'en avais tellement manqué ...

"Que je te veux toi ..."

Je l'embrassais encore mais j'avais de plus en plus de mal à me contrôler. C'était beaucoup d'émotions pour moi.

" ... mais que j'ai peur ... aussi ..."

A vrai dire, j'avais aussi peur que j'en avais envie. Pas parce que c'était lui, mais parce que c'était moi.

"J'ai confiance en toi. Je t'aime."

Lui poser ce genre de question n'était franchement pas une bonne idée, du moins c'est ce qu'elle m'en fait ressortir avec sa voix tremblante. Mais attendez un peu... Quand même, c'est toujours mieux d'être sur avec une femme que de prendre des risques non? Quand on rencontre quelque chose de complexe le mieux c'est de la comprendre avant de ce lancer ça me paraît évident... Pas pour vous? Bah vous êtes des gros pervers alors!

C'est entre plusieurs baisé que je reçois donc une confirmation. Une confirmation de son amour, de notre couple enfin stabilisé, éclaircir les doutes des sentiments en mon égard.  
Mais ce qui finit par me surprendre le plus c'est cette phrase: "Que je te veux toi …". Elle parle... De... Vous savez le truc pour faire des bébés la.... Pour tout vous dire JE FLIPPE SA MERE QUE SE SOIT JUSTE MA PERVERSE ATTITUDE MASCULINE QUI PARLE LA!! Bordel mais pourquoi est-ce qu'il y a une grande différence entre les hommes et les femmes?! Ça donne envie d'être homosexuel la! Euh attends.... Qu'est-ce que je viens de dire la.... Oubliez tout ça je suis juste en train de perdre la raison. Faut dire j'ai pas mal rêvé de ce moment que j'ai cru qui n'arrivera jamais. Et on a beau être dans une situation délicate je suis sincèrement heureux de voir que nos efforts malgré tout commence à porter leur fruit.

Une chaleur que je n'avais jamais connue envahi mon corp entier, cette chaleur la... Bah elle ressemblait beaucoup a la chaleur que j'avais avant de me faire une sorcière dans une soirée, mais la c'était différent... BAH QUOI NE VOUS FOUTEZ PAS DE MA GEUL CHUIS UN MEC JE NE SUIS PAS PUCEAU ON N'EST PAS DANS UN CONTE DE FEE MAIS DANS UN MONDE DE SORCIER WHO! Ahem...

Non dans ce genre de situation la seul chose qui reste à faire c'est d'agir celons mes émotions, oublions cette chaleur, pour une fois on va arrêter de ce prendre la tête.

« Je t'aime aussi Willow... Tu peux pas t'imaginer à quel point.... »

Je crois même que ça en est très dangereux... Ne réfléchissant plus me laissant allé je l'embrasse doucement virant dans un baisé langoureux, caressant ses cheveux et la tirant vers moi lâchant des soupirs un peu bizarre qui pourrait bien donner l'impression à un soulagement, ou voir même a de l'envie. Je la pousse légèrement contre le mur la gardant prêt de moi et saisie une main pour la prendre contre la mienne. Une manière à moi de rassurer continuant les caresses de mon autre mains qui descend des épaules jusqu'à ses hanches. Bon sang cette sensation là j'avais oublié que j'en rêvais autant....

J'étais en vieux pyjama depuis que j'étais sortie de chez nous ... Enfin, de chez Regulus puisqu'a priori chez Edgar serait mon nouveau chez-moi au moins pour la semaine à venir avant que je ne déménage à Azkaban. J'en avais rien à faire. J'avais le coeur en fête, Edgar m'embrassait et se fît plus entreprenant pour ma plus grande joie. Il se voulait très rassurant, je quémandais son affections par des caresses, des regards, des baisers et ensuite je crois que je ne contrôlais plus rien. L'envie fût beaucoup plus forte que l'appréhension et nous emmena bien au delà de ce que j'aurais pu imaginer. Ca ressemblait à une danse. Pas un tango endiablé, quelque-chose qui ressemblait beaucoup plus une valse.
Poussant des soupirs de plaisirs, de désir, je me laissais glisser lentement et avec délice dans ses bras, tantôt l'embrassant, tantôt le caressant toujours.
Je n'avais presque pas peur.

Je finis ma nuit là où j'avais déjà l'habitude de les finir quand je venais chez lui : entre ses bras, couchée sur le côté gauche de son lit, en lui tournant légèrement le dos. Même pas un vieux couple, déjà de sales habitudes. Sauf que là, je n'avais plus mes vêtements, lui non plus, et nous étions beaucoup plus détendus que d'habitude. Incapable de dormir, je caressais ses cheveux d'une main en jouant distraitement avec le bord de mon oreiller de l'autre. Doucement, je me tournais vers lui et regardait son visage endormi, réalisant à quel point en une seule soirée Edgar avait renversé ma vie. J'étais tombée folle amoureuse de lui, ce soir-là dans le Bureau des Aurors alors que je venais simplement voler un document sans rien demander à personne. Pour la première fois de ma vie je m'étais posé des questions, je m'étais demandé si ce que je faisais était bien ou mal, si quelqu'un allait en souffrir ...
Et puis il y avait eu ce meurtre que j'avais aidé à commettre. Ce crime resterait imprégner dans mon âme et je vivrai avec jusqu'à la fin de mes jours, il hanterait mes nuits, et me suivrait jusqu'à la toute fin. J'avais besoin de l'expier, cela m'était vital, et je ne serais pas en paix avec moi-même tant que je n'aurais pas payé pour ma faute. Je voulais être jugée.

En fait ce que j'avais appris en restant avec Edgar c'est qu'on peut avoir mal si on perd quelqu'un, on peut même avoir envie de mourir si la douleur est trop forte. Mais on a aussi la force de se battre de toute son âme pour elle. De ce fait j'avais aussi réalisé que je n'aimais plus Regulus, depuis plus longtemps que je ne le pensais et prendre conscience de ça avait été douloureux aussi. Mais je n'avais aucune culpabilité le concernant ... C'était lui qui m'avait quitté, pas moi.

Je réfléchissais trop, même après l'avoir laissé prendre possession de moi. Si une chose était belle dans ma vie c'était bien ce que je ressentais pour lui. Ca peut vous paraître fou, mais cet amour que je ressentais et que je recevais, c'était tellement délicieusement normal que je me sentais comme tout le monde et ça me faisait du bien. J'étais importante pour quelqu'un, et j'en aurais pleuré si je n'avais pas eu peur de le réveiller.

Je finis par fermer les yeux pour tenter enfin de m'endormir en cherchant sa chaleur, mais le réveillai, ce dont je me rendis compte parce qu'il poussa un genre de grognement que je trouvais adorable. Parce que quand est amoureux, on trouve tout mignon et adorable même les choses les plus insupportables.

Qui aurait bien pu croire que cette soirée allait finir ainsi? Certainement pas moi! Quand j'ai cherché Willow partout je m'attendais à une grosse dispute, à ce qu'elle me haïsse et que notre amour allé finir en miette pour son propre bien. Mais visiblement j'ai sous estimé notre amour, mon amour pour elle était grand, immense même. J'étais prêt à sacrifier notre relation pour elle c'est dire. Nos rendez-vous consécutive avant le drame était tellement... Vide, coincé que j'ai pensé que je n'étais qu'un flirt.

C'est donc avec une joie et une grand surprise que nous commettons enfin l'irréparable. Un mélange d'amour fusionnel comme j'en ai jamais une, une douceur et brutalité à la fois, des sensations intense de l'amour des caresses. Je n'ai jamais fait de genre de chose aussi bien, et je n'ai jamais autant apprécier l'acte. Notre amour était de toute évidence incassable inviolable et éternel. Bordel je déteste quand je parle comme ça, les mots sorte tout seul sans que je comprenne.

C'est donc nu à nos place habituelle sous la couette que je me suis endormie comme une épave une demi heure après la fusion (bah quoi vous préférez que je dise après avoir fait CRAC CRAC comme dans les SIMS! C'est débile crac crac comme description parce que se mot de sort jamais quand on le fait. Le lit et fait boum boum PAS CRAC CRAC!!!). La nuit passe, gardant ma protégé dans les bras un peu comme un doudou. Enfin je crois, si ce n'est pas plutôt le coussin que j'ai pris à la place, j'en sais rien.

Je finis donc par me réveillé pour je ne sais plus quel raison et ouvre difficilement les yeux et recule ma tête pour regarder Willow. C'était une bonne nuit, mais il est quel heure au juste? Je tourne la tête à mon horloge et rale à l'heure matinal de mon réveillé aillant espérer dormir un peu plus tard vu que j'étais en repos. La tête dans le cu je regarde de nouveau ma bien aimé et lui caresse les cheveux et lui demande d'un air endormie.

« T'es reveillé depuis quand toi? »

En bougeant, je l'avais réveillé.

"Désolée ..."

Il était encore assez tôt, le soleil se levait à peine. Il avait dormi deux heures, à tout casser. Quant à moi, je n'avais pas fermé l'oeil, comme souvent ces derniers jours. Depuis le meurtre. Mon bien aimé voulu savoir depuis quand j'étais réveillée.

"Depuis ... hier matin ..."

Non, cette nuit, impossible de fermer l'oeil, impossible de mettre mon cerveau en veille, impossible d'être complètement sereine. Faudrait-il que je fasse le deuil d'une vie normale auprès de lui ? Toute femme aspirait à se marier un jour. Avoir des enfants, sa famille ... Moi j'étais une criminelle en cavale, réfugiée chez un Auror. Quelle gloire. Ma vie entière n'avait été que fuite, d'un point A, à un point B. Mais j'avais vraiment envie de rester avec Edgar. Je ne savais pas où je voulais être, mais c'était avec lui que je voulais rester, et j'espérais très fort qu'il ne travaille pas aujourd'hui parce que j'avais besoin de lui. Sous ses caresses, je fermais les yeux, et m'apaisais un peu.

"J'arrive pas à m'arrêter de penser."

Je ne savais pas pourquoi mais j'étais quasiment certaine que pour lui, mettre son cerveau en veille n'était pas un problème. Quoi que, on ne pouvait pas savoir le concernant. J'ouvrais mes yeux sur lui et sourit doucement.

"Je suis une grande insomniaque, ne t'inquiète pas. Depuis une semaine, c'est même pire. Mais je le mérite."

Cela faisait partie de ce que j'appelais "ma punition". Je ne pouvais que le mériter. Gémissant, je me tournais vers lui et cherchais ses bras.

"Oooooh ... dit moi que tu travailles pas aujourd'hui. Qu'on passe la journée ensemble. Pitiééé ..."

Et en belle garce pour l'empêcher de partir, je l'embrassais. Oh ! Je vais vous clouer au lit, M. Bones ...

Une magnifique grimace se forme quand j'apprends qu'elle n'a pas dormi de la nuit. Pas étonnant qu'elle est souvent l'air fatigué si elle ne dort pas. Quoi que vous allez me dire, j'ai pas dormi des masses non plus. Mais c'est de sa faute, mais je ne vais pas lui dire. J'ai pas envie, J'AI DIT QUE JE N'AI PAS ENVIE!!!! Changeons de sujet, la cause de son insomnie serais donc la pensé? Mais la pensé de quoi? MAIS PUISCE QUE JE VOUS DIT QUE JE NE DIRAIS RIEN SUR LE FAIT QU'ELLE M'A REVEILLER ROOOOOOH!!

Alors que je chercher une solution pour l'aider à s'endormir la prochaine nuit, elle me rassure, enfin elle TENTE de me rassurer par le fait qu'elle est généralement insomniaque depuis une semaine. Et le simple fait qu'elle juge qu'elle le mérite me fou un peu en rogne, mais vu la situation je préfère prendre sur moi. Alors qu'elle cherche mes bras je finis par la prendre contre moi et me laisse m'embrasser avec un sourire amusé au lèvre à ses supplications.

« Mmmmmmh je sais pas.... »

J'embrasse sont front et rigole légèrement.

« Non je ne travail pas aujourd'hui je suis tout à toi. »

Attend je viens de capter un truc... ON EST ENCORE A POIL! Ahem, ai l'air naturel, va falloir t'y faire Ed' puis tu l'as mérité cette nuit depuis le temps que tu te retiens pour pas la brusquer. Je lui caresse le dos doucement m'amusant à lui donner des frissons et enfoui ma tête contre son coup humant son parfum. Sa peau quoi... Enfin tu vois quoi....

« Pour touuuuuute la journée. »

Et je commence à la chatouiller parce que la je commence à m'ennuyer.

Je quémandais son affection comme un chaton en quête de caresses et de jeu. J'en avais tellement manqué que je prenais tout ce que je pouvais et heureusement pour moi Edgar n'en était pas avare. J'avais conscience d'avoir de la chance d'être avec lui, qui me prenait comme telle, même si j'avais fait des erreurs par le passé. L'une d'elle était d'ailleurs tatouée sur mon avant-bras et ne partirait jamais, j'en avais conscience. Mais je ne la cachais pas, elle était une sorte de témoignage, elle me rappelait que j'avais, à un moment donné, fait des mauvais choix. Mais cette époque était révolue.

A ma grande joie, il ne devait pas aller travailler aujourd'hui. En même temps il venait de capturer la criminelle de l'année, il avait bien droit à un congé non ? Je me délectais de ses caresses, ses baisers, et du contact de sa peau contre la mienne. Je ne regrettais pas de lui avoir fait confiance, nous étions désormais un couple presque normal.

Il était probable que je fasse une erreur en lui faisant confiance. Que mes sentiments me trompent, encore une fois, c'était tout à fait possible et ce ne serait pas la première fois que ça m'arrivait. La seule différence avec les fois précédentes c'était que là, j'avais énormément de chance et je ne le réalisais pas encore. Edgar était le premier qui avait pris la décision de se battre pour moi, là où tous les autres avaient démissionné.

Je me laissais aller dans ses bras et je m'endormais presque quand mon cher et tendre décida que ce n'était pas le moment et se mit à me chatouiller. Entre deux éclats de rire je réussis à lui dire :

"Ah ouais ? Tu le prends comme ça ?"

Et me mit à rouler sur moi-même pour m'enrouler dans la couverture, le laissant ainsi complètement à l'air et pour pas vous mentir il faisait franchement froid. S'en suivit ensuite du bourrage à coup d'oreillers et diverses tentatives d'étouffement sous le drap, j'avoue, je n'avais pas rit comme ça depuis que j'étais enfants. L'ironie c'était surtout que ma situation n'avait jamais été aussi dramatique ...

Bref, je finis terrassée par un fou rire, mais toujours dans ses bras, par m'endormir enfin alors que le soleil commençait à percer à travers les rideaux.

Je ne fîs pas de rêves, je n'eus pas de terreurs nocturnes ... J'étais simplement bien.

La bataille devient une pure folie comme je les aimes, des rires de la joie de la rigolade... Mais ce qui m'étonne pour une insomniaque... Bah c'est qu'elle ait réussis à s'endormir juste après ça! Fuck ma mère, fuck la logique. Je l'adore.

La regardant dormir malgré l'heure de la regarde avec un air bien nais et idiot, caressant ses cheveux brun je m'endors à mon tour n'aillant pas assez dormis malgré toute les émotions.