Forte du succès de sa dernière mission, Willow n'en relâchait pas sa vigilance pour autant. Il était bien connu que lorsque le danger est écarté d'un côté, il ressurgit de l'autre ! Et l'attitude de Regulus la menait tout droit vers de sombres desseins ... se doutait-il qu'en trahissant son maître il la condamnait à mort ? Certainement pas ...
Pour la première fois depuis le début de son travail ici, Willow n'avait pas le coeur à l'ouvrage, et faisait traîner un peu les choses, était distraite. Elle pensait ... elle pensait à lui, bien sûr, pour commencer. Comment les choses avaient-elle pu se dégrader de la sorte ? A commencer par sa toute première mission, le surveiller, elle était obligée de consigner ses moindres faits et gestes ... Et les Mangemorts les séparaient. Elle n'aurait jamais du accepter. Le convaincre de ne pas le faire, tant qu'il en était encore temps. Lui dire la vérité. Tant qu'elle le pouvait. Toute cette situation la faisait souffrir de manière atroce ... elle trahissait la confiance de son homme ...

Le Ministre, pour qui elle travaillait, sembla remarquer son trouble. Ou alors était-ce parce qu'elle avait confondu les dossier "Nott" et "Rozier" ? Il était plus qu'agacée par ses étourderies qui étaient de plus en plus nombreuses aujourd'hui. Finalement, il lui donna une tâche qui n'était absolument pas dans son profil de poste mais qu'elle accepta parce qu'au moins elle n'aurait pas à réfléchir.

"Allez donc faire un coup de ménage au bureau des Aurors ... Ca vous remettra le cerveau en place Miss Underwood."

Elle s'y était rendue quand elle pensait qu'il n'y avait personne. Après 21h ... normalement, tous étaient rentrés chez eux. Reggie allait peut-être l'attendre chez eux, mais cela aurait été pour toutes les fois où elle l'aurait attendu toute seule le soir. Pourquoi quand il n'y avait personne ? Simplement ... Pour faire le ménage à la Moldue, avec une serpillère, un balai et de l'eau. Pas de sortilège, juste son seau et elle. En même temps, se dépenser comme ça, ça l'aidait à faire le vide dans sa tête ...

Parfois ... elle brûlait d'envie de dire la vérité à Regulus. De lui dire, et de lui demander de s'enfuir loin de tout cela, loin du Seigneur des Ténèbres ... Mais elle n'en avait pas le courage ... cela reviendrait à lui dire qu'elle lui mentait depuis deux ans, au départ, une simple omission qui était devenu un secret puis un fardeau. Sans compter qu'il ne l'aimerait probablement plus s'il savait ce qu'elle était en réalité. Une vermine, une moins que rien ... une vulgaire Moldue et même pire, une Cracmol. Une sorcière sans aucun pouvoir magique.

Ayant fini, elle s'assit sur un tabouret pour souffler. Regardant autour d'elle, elle visa l'ensemble de la pièce.
Si elle voulait ... si elle en avait le cran, elle pourrait tout dire, tout ce qu'elle savait, et tout arrêter. Mais elle ne le fît pas ... La cause était trop noble pour être perdue sur un simple coup de tête.

Soudain, un bruit la sortit de ses réflexions ... Qu'était-ce ? Un cambrioleur ? Elle sortit sa baguette qui, oui, lui était inutile, mais les autres ne le savaient pas. L'art du bluff dans toute sa splendeur.

"Qui êtes-vous ? Montrez-vous !"

À peine remis de mes blessures lors de ma rencontre avec le grand méchant sorcier plus connu tout le nom Lord de Voldemort. Je reprend mon travail d'auror au ministère en attendant les nouvelles d'Albus qui pour le moment m'a juste chargé de gérer avec Ted la radio des sorciers parlent au sorciers. Une vrais prise de tête mais surtout un ennuis mortel. Encore heureux que Ted est cool sinon je ne vous parle pas du massacre.

Seulement voilà quand je suis sortie de l'hôpital il étais plutôt tard. Le ministère est fermé la seule personne que j'y crois et au est la femme de ménage qui part et encore. Vu l'heure ça doit être déjà fini avec la magie. Entrant donc a mon bureau pensant que j'y serai seul j'entends un sursaut et une exclamation qui demande de me montrer. Je laisse dépasser ma tête de la porte de mon bureau et BAM! La femme de ménages c'est transformer en une splendeur ou quoi? La métamorphose est aussi soudaine qu'un crapaud qui se transformerai en belle princesses. Beugant un long moment sur la beauté de l'inconnue baguette tendu, je me montre enfin les bras un peu levé comme pour rassurer la belle non la splendide inconnue.

"Euh.... Relax... Tout doux chuis juste à mon bureau tranquille pour voir si j'avais par touuuuuuut hasard quelque chose d'intéressant à faire."

Tout de même je l'ai quand même déjà vu au ministère et pas en temps que femme de ménage. J'hausse un sourcils septiques et réfléchis sans y parvenir trop perturbé par sa beauté. On pourrait presque croire au coup de foudre . À moins que.... Ce soit déjà le cas ?

"On s'est déjà vu non? Quelque chose me dit que t'es pas femme de ménages...."

Willow était des plus vulnérables face à un sorcier. Ah, qu'elle détestait sa condition ! Mais ce n'était qu'un Auror ... un retardataire apparemment. Elle abaissa sa baguette et tenta de le dévisager dans l'obscurité. Elle ne le voyait pas très bien.

"Votre bureau ?"

Elle visa le bureau le plus près, et la plaque posée dessus : "Edgar Bones". Enfin, un nom sur un visage qu'elle ne voyait pas. Bones ... Willow fouilla dans sa mémoire ... Bones, 20 ans, de Sang-Mêlé, orphelin, une existence difficile, recruté à sa sortie de Poudlard, a fréquenté la maison Poufsouffle.
Lui pensait l'avoir déjà vue. Elle, certainement, mais là dans l'obscurité, elle ne remettais pas vraiment qui il était, à part les informations qu'elle avait collecté sur lui.

"Non, je travaille dans le bureau du Ministre je suis son assistante. J'étais juste venue donner un coup de main."

D'un regard soupçonneux, elle ne le quitta pas, quand enfin la lumière revint pour éclairer la scène. Elle pu voir qu'il la regardait avec un grand sourire. Accrochant son regard, Willow sentit que quelque-chose, au fond d'elle, était en train de se produire ... quelque-chose de violent et d’incontrôlable. Une chose contre laquelle elle ne pouvait pas résister ... et qui lui donnait envie, pour une fois, de se radoucir.

"Je suis désolée, M. Bones. Je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un à cet heure-ci, j'ai cru qu'il s'agissait d'un intrus."

En tant qu'Auror, Edgar était supérieur à elle en tous point, et elle pourrait être sanctionnée pour avoir osé le menacer avec une baguette. C'était la moindre des choses qu'elle se montre polie.

Essayant de mouliner dans le vide qui s'était installé entre ses deux oreilles, elle reprit ses esprits, mais elle avait beaucoup de mal à détourner le regard. Il fallait dire aussi qu'il était particulièrement bel homme, et qu'il avait une présence imposante. Paradoxalement, elle avait beaucoup de mal à le regarder dans les yeux.

"Je vais donc me retirer, pour vous laisser travailler. Encore désolée ..."

Visiblement soumise, elle s'inclina et s'éloigna.

Ébahis par la beauté de la jeune femme mon cerveaux c'est d'un coup abstenu de fonctionner correctement. Sans trop savoir ce qui se passe et ignorant les raisons de cette sensations des plus étrange et pour le moment inconnue.  Je reste immobile avalant presque les dires que la belle inconnue qui avait l'air... Euh... Rassuré? Intimidé? Timide? En colère? Euh non quand même pas, je n'espère pas enfin je... Merde quoi!

Assistante de ministre... Va falloir que je trouve son nom.... Je veux trouver l'identité de cette beauté sans pareille et la revoir. Oui mais pourquoi? Comment? Bon sang que je me sent étrange d'un coup! C'est chiant je me sent vraiment trop con! J'avance d'un pas me décontractant un peu laissant dévoiler mon visage souriant afin de rassurer au mieux l'assistante.

Et la surprise! Des excuses des explications un peu comme si j'avais des pouvoirs sur elle et qu'elle avait commis une faute grave. Ouais.... Mais laquelle? Pointé sa baguette sur moi? Et alors c'est naturel vous avez vu l'heure qu'il est d'ailleurs? Donc partez vous couchez bande de créature de la nuit! Je grimace en haussant les épaules d'un air indifférent, mais avant que je prenne la parole elle s'incline et s'en va après avoir présenté de seconde excuse prétextant qu'elle préfère me laisser travailler.

C'est alors que mon corps se met à bouger tout seul. Mon cœur faisant un bon à l'idée de ne déjà plus la voir je la saisie par le bras tel qu'un amant qui empêcherais le départ de son épouse. Prenant qu'après coup conscience de mon geste un grand vide s'installe et je reste immobile refusant encore pour le moment de lâcher son bras fixant mon regard sur elle.

« Euh.... »

Que faire....

« T'étais.... »

Improvise! Assure! Elle va pas te bouffer bordel! Triple idiot!

« Venue pour quelque chose en particulier? J'ai déjà fini ce que j'avais à faire. »

Menteur.

« Donc ne te gêne pas pour moi, j'ai beau être auror je ne vais pas pour autant t'empêcher de bosser même s'il est plutôt tard... Pour bosser.»

Willow espérait que cette histoire n'ai pas trop de répercussions car si elle perdait son travail, elle perdait son intérêt pour Lord Voldemort, et la vie du même coup. Elle devait se montrer plus que coopérante avec l'auror même si apparemment ce n'était pas lui qui allait lui faire des histoires.
Il l'attrapa par le bras et elle se raidit comme une planche de bois. Les yeux écarquillés, la respiration rapide, elle avait horreur qu'on la touche. C'était comme si on s'attaquait à sa seule protection contre le monde extérieur ...
Il lui avait fallu du temps pour être complètement à l'aise avec Regulus ... Du temps et de la persévérance de sa part. Et encore aujourd'hui, à la moindre contrariété elle ne supportait pas qu'il la prenne dans ses bras, qu'il lui donne la main.

Autoriser Edgar Bones à la toucher, c'était laisser voler ses défenses en éclat. Et pourquoi l'avait-il rattrapée par le bras ? Elle n'avait rien fait de mal, rien pris, et rien volé (pour une fois).

Tétanisée, elle le regardait sans comprendre, mais la frayeur avait pris le pas sur la fascination, et elle était à deux doigts de lui demander de la lâcher. Sa prise sur son bras était ferme, mais pas douloureuse. Mais elle était douloureuse pour son âme ...

"N ... N ... Non ! Je venais simplement faire un coup de ménage et ranger un peu. C'est tout ... Je n'ai plus rien à faire ici ..."

Elle visa sa main posée sur son bras, sa voix tremblait d'appréhension.

"Est ... est-ce que vous pouvez me lâcher ... s'il vous plaît ..."

Là c'était un peu trop pour elle, entre la pression du Ministre, du Maître, Regulus qui ne s'occupait plus d'elle, la main de cet inconnu faisait déborder l'eau du vase, de toute évidence ! Et de ses yeux."

Sa voix se met à trembler et mon cœur à la fois se serrer. Qu'est-ce qui se passe au juste? Sourcils légèrement froncé je l'entend dire qu'elle faisait du rangement et même par ailleurs du ménage. Je fronce les sourcils et la lâche doucement comme elle me l'a demandé. Incapable de calmer une personne ou de gérer une situation difficile dans le relationnel. Mais choisie de faire celui qui ne voit pas le mal être de la jeune femme et me contente de dire septique.

« Mais... Depuis quand l'assistante du ministre doit faire le ménage au bureau des aurors? »

Je soupire et me plaque la main contre mon front bien trop perturbé par des envies soudaine qui me traverse l'esprit en la regardant. Mais rien qu'a la voir dans cette état par le simple fait que je lui ai tenue le bras, je n'ose pas imaginer un baiser avec plus et si affinité... Mais j'ai VRAIMENT envie de tenter le coup... Mais s'est à risque et péril et perdre une beauté pareil... Bon sang elle me fait perdre les moyens. Quelque chose me pousse à essayer de la consoler. De la rassurer.

« Tu irais mieux si je te dit avec la plus grande sincérité que tu es vraiment... mais vraiment hein! Très belle? »

Je penche la tête en arrière pour la relever.

« T'es une vélane? »

Généralement ses créatures sont des plus magnifique sa expliquerais sans doute sa grande beauté... Je m'éloigne un peu d'elle pour plongé dans l'obscurité appuyé contre mon bureau ne parvenant pas à la quitter du regard.

Quand il lâcha son bras, elle le ramena contre elle comme s'il lui avait enfin rendu cette partie de son corps. Tremblant comme une feuille, elle tentait de se ressaisir mais ce n'était pas facile. Pourtant il était évident qu'il n'avait pas voulu lui faire du mal mais c'était ... épidermique. Comme une allergie.

Edgar Bones ne semblait pas comprendre comment l'assistante du Ministre pouvait être amenée à ranger un peu dans le bureau des Aurors ?

"Il me l'a demandé parce que ... je suis préoccupée. Je faisais n'importe quoi et il fallait que je fasse quelque-chose qui ne demande pas de réflexion ..."

Elle se racla la gorge et replaça quelques plumes sur le bureau de Kingsley Schacklebolt, particulièrement désordonné. Elle essayait de ne pas sentir le regard de l'homme vissé sur elle ... Puis il lui dit une chose. Un compliment. Il lui dit qu'elle était belle, et même très belle. Elle essaya de ne pas s'émouvoir de ce compliment qu'elle n'avait plus entendu depuis longtemps dans la bouche de Regulus.

"Merci ..."

Il se demandait si elle n'était pas une Vélane.

"Non, pas du tout je suis que ... je ne suis que Willow. J'ai pas de ... de talents particuliers."

Finissant de ranger ces plumes, elle finit par lui jeter un regard par dessus son épaule. Il avait reculé pour s'assoir sur son bureau.

Préférant rester dans l'ombre afin de lui épargner mes fameuses grimaces dont je suis apparemment accro, je baisse doucement les yeux lorsque je l'entends la raison pour laquelle elle aurait exceptionnellement fait le ménage dans nos bureaux. Dieu merci elle n'a pas mal pris le compliment comme certaine l'aurait sans doute fait. Ce qui la rend...  intéressante, vraiment. Mais sa réponse sur le fait que j'ai supposé qu'elle était une vélane me titille. Que Willow... Pas de talent particulier? Je fronce les sourcils et répète ses dires d'un air intrigué.

« Que Willow? Pas de talent particulier? »

C'est du rabaissement pur souche tout ça. À croire... Que quand elle parle d'aucun talent particulier on pourrait presque croire qu'elle s'insulterait de moldu... Pourtant ne pas avoir de pouvoir magique ne devrais pas être une honte en soit.

« Tu ne devrais pas te rabaisser comme ça je suis sur que tu as beaucoup de valeur, bien plus que tu ne le pense. »

Je soupire.

« Enfin je dis ça je ne dit rien... »

Je grimace doucement de douleur au niveau des cotes qui malgré tout continue à me faire souffrir. Je me penche un peu sur le coté et ferme les yeux pour calmer la douleur, refusant de rentrer chez moi de peur de ne plus la revoir. Willo... C'est tout un même un jolie prénom.

Willow secoua doucement la tête. Non, elle n'estimait pas qu'elle avait de talent particulier, aucun. Elle n'était là que pour servir, c'était ce qu'on lui avait fait comprendre toute sa vie.

"Non, je vous assure, ce n'est pas de la fausse modestie. Je ne dis pas ça pour que vous prétendiez le contraire ... Je n'ai rien. Rien à part moi. Je ne suis qu'assistante du Ministre, je fais ce qu'il me dit de faire, c'est tout."

Elle finit de replacer un encrier et le regarda d'un coup d'oeil ... Il avait l'air de la fixer même s'il s'était légèrement retiré dans l'obscurité. Sans tellement y prêter attention elle massa l'endroit où il l'avait attrapée. Il ne lui avait pourtant pas fait mal. Sans qu'elle ne le veuille, elle s'était mise face à lui et s'en trouva gênée. Alors elle fît mine de s'approcher de son propre bureau.

"Pardon ..."

Passant devant lui, elle le frôla, se coula derrière son bureau et commença par y ranger les plumes et parchemins avec beaucoup de soin.

"Je suis désolée, je ne suis pas en train de dire que vous êtes désordonné, c'est juste que si ce travail n'est à qu'à moitié, je pourrais avoir des problèmes."

En fait, elle appréhendait la manière de se retrouver proche de lui ... étonnamment, elle se sentait plutôt sereine par rapport à d'habitude. Un peu nerveuse, évidemment, mais moins qu'à l'accoutumée ...
Il exerçait une sorte de fascination sur elle ... mais elle ne savait pas pourquoi. Sa manière de la regarder ? Un étincelle qu'elle ne connaissait plus ... Elle releva la tête pour rencontrer à nouveau ce regard et sentit comme une sorte de courant électrique passer entre leurs prunelles. Courant d'une nature bien étrange ... qui fît bondir son coeur dans sa poitrine à vitesse grand V.

"Si ... Si je peux vous rendre un service, n'hésitez pas. Je suis là aussi pour ça."

Elle a un problème c'est certain, et j'ai beau l'avoir rencontrer concrètement depuis quelque minutes je suis persuadé qu'elle a quelque chose qui la ronge. Pourquoi elle se rabaisse autant? Et surtout, pourquoi.... ELLE CONTINUE! Mon cœur me pousse à l'aider mais quelque chose me dit que se sera difficile, tant pis je suis près à prendre le  risque. Cette soumission me gêne vraiment, même si ça vient d'un moldu, qu'il soit oui ou non dans le monde des sorciers. Je respire son parfum en essayant d'oublier la douleur lorsqu'elle passe derrière moi en s'excusant encore une fois, ce qui me fait bouillir de rage. La soumission, j'ai toujours eu horreur de ça, surtout quand c'est une si jolie femme qui me donne des pulsions étrange.

Oubliant peu à peu la douleur captivé p ar elle qui range soigneusement mes affaires un folie me pousse à me rapprocher d'elle doucement lorsqu'elle me  demande si j'avais besoin de quelque chose. Et la seul chose dont j'ai besoin c'est elle. C'est un évidence maintenant il s'est passé quelque chose en moi depuis que je l'ai vu.

« Non... Je refuse de te voir de la sorte »

Sans réfléchir sans prendre conscience de mes gestes tel qu'un fou qu'on m'a toujours décrit je m'approche d'elle le regard rempli d'envie j'approche mon visage du sien. Alors que nos lèvres sont proche de quelque centimètre, je repense à sa réaction lorsque je lui ai saisie le bras. Les lèvres pincés et la main prête à toucher sa nuque, je me recule doucement en serrant le poing me disant qu'un baisé volé serai pas fou mais stupide.

Concentrée sur sa tâche, Willow proposait ses services, après tout elle était là pour ça. Porter du jus de citrouille ou du sirop d'orgeat, recopier des rapport, classer, ranger, nettoyer, préparer des pauses repas, réserver des convois de balai volant ... Voilà à quoi elle servait. Et on disait d'elle qu'elle était peu efficace ... Mais en même temps, sans magie, elle allait aussi vite qu'elle le pouvait. Poussant machinalement les plumes, les encrier, le buvard, elle ne se rendait pas compte de la manoeuvre d'Edgar.

Quand il lui dit qu'il refusait de la voir de la sorte, elle haussa les épaules.

" C'est pourtant le cas, M. Bones ... En tous cas c'est marqué dans mon contrat comme tel. Si vous avez besoin, je peux aussi vous ramener à boire, un jus de citrouille, où à manger si vous ..."

Quand elle releva la tête, ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres des siennes. Elle en fût tellement surprise qu'elle arrêta de respirer ... Il allait poser la main sur sa nuque.

"Un Sandwich .... ou juste un en-cas ... Je ..."

Ce qui se passait dans sa tête en ce moment ressemblait à une substance entre la purée et la semoule. Elle en oubliait presque qu'elle était au travail ... et qu'elle était en couple. Le temps s'était arrêté, et lui aussi. Elle voyait dans ses yeux qu'il avait envie de l'embrasser et qu'il allait le faire s'il ne l'arrêtait pas ... Et elle ? Que voulait-elle ? En avait-elle le droit, ne serait-ce que d'en avoir envie ?

"Vous ... voulez m'embrasser ... " Dit-elle avec des tremolos dans la voix, comme s'il allait lui faire croire que ce n'était pas le cas.

Mais elle savait qu'elle n'était pas à l'aise quand on la touchait. Mais jamais l'envie de fût si forte ... Elle posa d'elle même ses lèvres sur les siennes avec d'infinie précautions, comme ça ... pour voir ce que ça lui ferait ...

Le fuite pouvait être une solution, mais préférant largement assumer mon erreur et tenter de rattraper le coup je ne bouge pas la gorge serré entendant sa voix tremblante me laissant supposé que j'ai très bien fait. Mais la suite contredit toute logique à la situation. Nos lèvres on finit par se toucher immobile n'arrivant pas à me persuader que cette sensation pouvait être réel je reste immobile tel qu'une statue comme si ce baiser aurait mis mon cerveau en mode veille. Je retrouve mes esprits en secouant légèrement la tête la regardant comme un enfant qui aurait reçu une surprise.

Inspirant un grand coup je l'embrasse de nouveau doucement et tendrement sans la toucher comprenant le fait qu'elle n'a pas l'air d'aimer ça. Rompant ensuite le baisé je me pose en suite la question. Avait-elle réellement envie de se baiser? Son caractère de dévalorisation et a vouloir toujours servir les autres pourrait laisser croire qu'elle m'a donné ce baiser pour me faire plaisir.

« Rassure moi... »

Bah oui je vais lui demander logique attends pourquoi faire compliquer?

« Tu n'as pas fait ce baiser dans le seul but de satisfaire mes envies... N'est-ce pas? »

Sinon bah... Je ne saurais vraiment pas quoi faire.

Contrairement à ce à quoi elle s'attendait, elle ne perdit pas ses moyens. Pire, elle aimait ça ... elle aimait ça alors quand il l'embrassa à son tour, elle ne recula même pas, elle se laissa faire. Parce qu'il y mettait beaucoup de douceur et qu'il faisait attention à ne pas la toucher. Mais il s'écarta, bien trop vite à son goût, si bien qu'elle n'ouvrit même pas les yeux.

Edgar lui demanda alors si c'était pour répondre à son envie qu'elle avait fait cela, Willow secoua la tête doucement de gauche à droite.

"Non ..."

Elle ouvrit doucement les yeux, il était toujours là et elle ne savait pas non plus ce qu'il attendait d'elle. En tous cas non seulement elle avait supporté ce baiser ... mais elle avait même aimé ça. Et en plus, elle avait très, mais alors très envie de recommencer. Parce que chez lui, tout l'appelait et même pire !

"Je peux faire beaucoup de chose pour les autres, mais ça ... ça jamais. C'est au dessus de mes forces."

Elle finit par baisser la tête ... S'il ne voulait que ça, que de la chaire, elle ne lui donnerait pas. Et puis il y avait ... Regulus. En pensant à lui son coeur se serra ... Elle l'avait trahie en pensée mais ce qu'elle venait de faire était impardonnable ... le pire encore était qu'elle en avait eu envie ... Elle soupira, visiblement triste.

"Ecoutez M. Bones c'est ... c'est pas une bonne idée ... je ... je ..."

Elle essayait de toutes ses forces de s'arracher de là mais elle n'y parvenait pas. Pourquoi ? Elle se battait à la fois contre ses pulsions et ses sentiments, car elle pensait à Regulus. Indéniablement. Mais Edgar lui avait offert ce qu'elle n'avait pas connu depuis longtemps ...

Par mon plus grand soulagement, elle ne rejette pas mon baisé et les yeux fermé elle m'assure qu'elle agit de son propre arbitre. Si ça aurait été le contraire je m'en serai voulu, mais genre vraiment beaucoup. Mais bon ne se mettons pas mentalement dans des situations embarrassante, ça ne sert à rien juste à me faire faire une tête bizarre comme la en se moment même, qui ressemble à une grimace au niveau des yeux et du nez retroussé.

Reprenant mes esprits et mon visage neutre après avoir inspiré un bon coup, heureusement c'était au même moment quand le belle et jeune Willow ouvre les yeux. Je lui aurait miraculeusement épargné ma grimace d'anxieux. Elle me confirme une nouvelle fois qu'elle a donné ce baisé d'elle même et qu'elle serait incapable de faire ce genre de chose dans le seul but de faire plaisir.

Mais quelque chose d'autre n'allait pas ça ce voyait beaucoup trop. Et tout ce confirme au moment même ou elle baisse la tête. Triste et soupirant le verdict tombe: ce n'est pas cool. Ne parvenant pas à finir sa phrase j'insiste un peu.

« Tu? »

Les lèvres pincés je la regarde droit dans les yeux prenant un air sérieux que je possède très rarement.

« En quoi c'est une mauvaise idée si tu en as envie? »

Regulus ne lui avait pas fait beaucoup de cadeaux, et l'un des seuls qu'il ne lui avait jamais pendait à son cou. C'était une chaînette d'argent à laquelle était suspendu un pendentif représentant la lune, dans la phase dans laquelle où elle se trouvait lorsqu'on la regardait. Il faisait office de talisman, avec toutes les connotations poétiques qui l'entouraient, mais en même temps il était bien utile pour certaines choses ... comme pour préparer certaines potions qui nécessitaient de prendre en compte le cycle lunaire. Évidemment, ce dernier aspect, elle ne s'en préoccupait guère ...
Ses doigts entourèrent le bijoux alors qu'Edgar Bones lui demandait en quoi était-ce mal si elle en avait eu envie ? Parce qu'elle était traitresse, Regulus était mal en ce moment, et ce n'était pas de ce genre comportement dont il avait besoin venant d'elle. Mais c'était pourtant un fait : elle n'était pas heureuse avec lui. Les sentiments étaient là, mais les secrets avaient pourri leur relation au point qu'ils étaient obligé de se cacher des choses, au delà même du fait qu'elle avait déjà tue son plus grand secret au départ ... C'était une boucle, une spirale sans fin, à laquelle elle pouvait choisir de mettre fin. Il lui suffisait simplement de prendre son sac et de partir, ou de laisser le Seigneur des Ténèbres la tuer, ou de mettre elle-même fin à ses jours ... Non, elle était coincée.

Il voyait dans sa tête ... Il voyait aussi dans son coeur, Il ne la laissait jamais tranquille. Si Regulus souffrait de sa trahison, Lord Voldemort ne lui pardonnerait pas et la sanctionnerait surement de la manière la plus juste qui soit, selon lui. En d'autres terme, même si elle était malheureuse avec Regulus, elle n'avait pas le choix que de rester avec lui car il en allait de sa vie.

Reprenant sa contenance, elle venait de penser à quelque-chose ... Le Seigneur des Ténèbres seraient sûrement heureux de la place qu'elle gagnerait à céder aux avances de Bones. Oh, peut-être sans pour autant lui offrir son corps, mais avoir une place privilégiée à ses côtés ... et peut-être, d'apprendre des choses qu'elle pourrait alors rapporter. Oui, il serait sûrement content ...
Mais bien évidemment cela n'était qu'une excuse pour assouvir son désir le plus profond ... qu'il l'embrasse, encore et encore, à lui en faire perdre la tête et les sens. Mais elle devait manoeuvrer avec prudence, et ne pas être un personnage. En gros ... être authentique. Elle releva doucement la tête en s'armant de courage et lui dit :

"Il y a plusieurs choses ... J'ai déjà quelqu'un. Quelqu'un que j'aime mais je crois que je l'aime plus qu'il ne m'aime ... et ..."

Les larmes qui roulaient de ses yeux, néanmoins, n'étaient pas vaines.

"Je crois que notre séparation n'est plus qu'une question de jours. A vrai dire, peut-être d'heures, depuis que je vous ai rencontré. Je ... je ne m'explique pas cela ... je ..."

En fait, elle n'avait pas vraiment besoin de jouer finalement.

"Je suis désolée, c'est bien trop compliqué en ce moment ... je ne pense pas que ce soit une bonne chose même si ..."

Une inspiration, vas-y Willow, un peu de courage ..."

"Même si j'ai très envie de vous."

Les explications de la jeune femme sont clair. Elle est prise, j'aurais bien du m'en douter une belle femme comme elle ça reste que rarement célibataire ou seule. J'espère avoir bien profiter de nos baisé parce que ça a bien l'air d'être les derniers. Mais ce n'étais pas fini, des larmes oui des larmes s'apprête à couler sur son si beau visage. Son mal être argumenté par une vie de couple catastrophiquement malheureuse. Mais tout semble étonnamment à mon avantage, compte t-elle vraiment mettre fin à sa relation par le simple fait qu'elle m'ait rencontré? Non ça paraît bien trop beau pour être vrais. Pas aussi vite, si?

Mais pourtant ses paroles ont l'air plus que sincère. Son envie de moi pouvait se traduire en quelque chose de pervers, mais il en était rien. Son angoisse du contact me persuade du contraire. Ses dires m'ont tout de même scotché, immobile je ne parviens plus à dire un seul mot. Beugant sur place sans la quitter des yeux, après une longue et fatigante réflexion j'inspire un grand coup sans pour autant trouver les mots. Au début j'ouvre la bouche sans que rien ne sorte. Puis ensuite vienne ces paroles.

« Euh... »

Oui bon ce n'est pas trop ça encore. Mais cette révélation soudaine de nos sentiments en si peu de temps. On se croirais dans un autre monde, dans le style rôle play et que deux joueuse me jouant à moi et la jeune femme en décider de nous mettre ensemble avec des idées tordue.

« Tu m'as fait perdre les mots tellement que c'était.... Inattendue. »

Je frotte nerveusement ma nuque et dit machinalement en fixant le sol.

« Mais aussi étrange que ça puisse paraître dès le moment où... Je t'ai vu, je me suis sentie vraiment bizarre et depuis j'ai envie de rester prêt de toi et je veux ton bonheur avant tout. Donc. »

Je relève la tête pour la regarder de nouveau droit dans les yeux avec un calme et un sérieux rarissime.

« Fais que ce que bon te semble pour ton bien être et bonheur ok? »

Les joues toujours baignées de larmes, cette soirée était un peu trop riche pour elle. Elle était dépassée par la situation et surtout ses sentiments. Sa condition de Mangemort l'obligeait à trahir ceux qu'elle aimait ... Au nom d'un maître qui voulait asservir le monde pour une cause qu'elle jugeait juste. Elle essuya ses joues avec le dos de sa main. C'est vrai, c'était rapide, mais autant ne pas se mentir, non ? A quoi cela servirait-il ? Son être entier lui avait appartenu dès qu'il avait posé le regard sur elle.

"Je ne sais pas, Monsieur Bones ... Je ne sais pas ce qui se passe ... c'est juste que ... les faits sont là ? Voyez-vous la moindre trace d'hypocrisie dans mon regard ? Ne voyez-vous pas comme vous vous êtes emparé de moi ? Je serais avisée de vous demander par quel charme et par quelle sorcellerie vous y parvenez, si je n'y prenais pas un plaisirs malsain ..."

Elle baissa la tête avec soumission et posa les deux mains à plat sur le bureau. La vie la chahutait beaucoup trop ces derniers temps. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait entre Reggy qui voulait la quitter et qu'elle ne savait plus comment retenir, alors que maintenant tout son être criait à un autre ...
Ces sentiments étaient contradictoires.

"Je suis perdue, et je ne sais pas quoi faire ... " avoua t'elle en relevant la tête.

Il lui disait de faire ce qui était le mieux pour elle, c'était pourtant la dernière de ses préoccupations que son bonheur. Plus elle regardait Edgar et plus elle ressentait l'envie d'aller dans ses bras, elle savait qu'elle s'y sentirait en sécurité, et qu'elle pourrait s'y laisser aller mais elle ne se l'autorisait pas. Les personnes comme elle n'avaient pas à être protégées.
Mais les hommes comme lui attendaient cela, pouvoir toucher, embrasser, et embraser leurs sens dans des étreintes passionnées, autant de choses qu'elle ne serait pas capable de faire tout de suite, cela lui prendrait du temps, c'était inévitable ...

Elle savait qu'il faudrait qu'elle prenne un peu sur elle. Alors elle s'approcha doucement de lui, avança ses mains, mais elles étaient tremblantes et glacées. Elle prenait sur elle, vraiment. Elle devait le faire ! Prendre ses mains. Mais elle s'arrêta à une dizaine de centimètres de son but, et ses yeux brillaient de nouveau. Elle avait besoin d'aide ...

Les larmes font office de réponse à mes dires. Elle n'est clairement pas heureuse avec la personne qu'elle est en se moment. La logique des choses voudrait donc que je dois prendre soin d'elle et qu'elle quitte la cause de ses souffrances... Mais je doute fort que se soit une chose aussi évidente et facile pour les femmes en général.

Et c'était gagné, la belle ce met dans la confusion mais ne cache pas ses sentiments à mon égard qui dans le fond continue à me perturber. C'est rapide et je n'ai pas à m'en plaindre car son ressentie est totalement réciproque. Seulement voilà je n'ai jamais vraiment été doué pour voir le ressentie des autres bien trop borné par mes objectifs et mon travail.

La gorge serré lorsqu'elle relève la tête qui montre sa détresse. Je ferme les yeux en inspirant un grand coup. Une fois les yeux ouvert je la regarde de nouveau affrontant de face sa tristesse et tenter de lui proposer une solution à son malheur qui me rendra à moi aussi heureux.

« Il est très difficile d'aimer quelqu'un avec qui on se sent mal. Et si suivre vos sentiments envers moi peu apaiser ta peine, alors je te conseille fortement de rester auprès de moi, parce que je peux te promettre que je ferai tout pour que tu sois heureuse. »

Je m'approche d'elle doucement et avance ma main vers elle mais me stop net et reculant. Comment consoler une belle femme dont on est tombé amoureux, sachant que le contact physique à l'air de la gêner? Un peu perdue sur la manière de la consoler et de lui apporter mon aide. C'est quand je la voie s'approcher de moi en tendant ses mains que je les saisie doucement pour ensuite l'embrasser tendrement une nouvelle fois. Détachant mes lèvres des siennes toujours les mains jointes je regarde un instant sa réaction priant que celle-ci sera bonne et pourra la consoler ne serais-ce qu'un instant.

« Willow... Peu importe ce que tu peux être réellement, peu importe ta situation, peu importe tes erreurs. Si tu me permet de rester auprès de moi, je te jure que je serais incapable de t'abandonner. »

Le besoin créé l'envie et l'envie le besoin.

Les mains dans les siennes, quand il reprit ses lèvres, Willow ne trembla pas cette fois. Et ses mains glacées se réchauffaient entre ses doigts. Elle ne resta pas figée comme lors de leur premier baiser, elle réussi à lui rendre ... un peu. Oh, pas de grosses effusions, pas de baiser langoureux et passionné, rien de spectaculaire rien qui pourrait figurer dans une scène de cinéma.
Mais des sentiments. Beaucoup.

Edgar l'encouragea à rester près de lui, et Willow alla dans ses bras. Mais elle n'était pas encore tout à fait à l'aise, bien qu'elle s'imprégnait petit à petit de sa présence une partie d'elle ne pouvait s'empêcher de le craindre aussi.

"Merci ... M. Bones ... euh .... Edgar. Merci pour tout. Je ferai tout ce qu'il faut ..."

Posant son menton sur son épaule en regardant derrière l'Auror, dans une étreinte qui pouvait lui sembler douce elle ne se laissait pas aller.
Traitresse ! Voilà ce qu'elle était.

Ah, se jouer des sentiments d'un homme, l'attirer, le séduire et lui extorquer ses secrets, Lord Voldemort serait certainement bien enclin à encourager ce genre de comportement.

Mais ... Il y avait Regulus et à présent il y avait Edgar. Willow sentit son coeur se séparer en deux. L'un était son premier amour, et l'autre sans nul doute l'homme de sa vie ... et elle trahissait les deux ... Quel être horrible et abject faisait elle !
Fermant les yeux, Willow se promit de mettre fin à toute la mascarade que constituait son existence dès que cette mission serait terminée. Son existence qui, depuis le début, était de toutes façons, une aberration.

"Je te le promets ..."

Willow savait qu'elle ne rentrerait pas ce soir, et ses lèvres rencontraient à nouveau celles de l'Auror pour un baiser un peu plus passionné. Elle aurait pu penser à Regulus qui allait l'attendre, mais elle n'en fît rien du tout.

Dans une attitude de soumission, elle se détacha de ses lèvres et baissa la tête. Ses jours étaient comptés ... quelques mois avant que la situation ne soit plus tenable. Ou quelques semaines ? Quoi qu'il en soit elle profiterait de chaque instant à ses côtés parce que ce serait probablement les derniers.

Mon esprit quitte mon corps et s'enrobe de sentiment qui me donne l'air niais et absent. Mon cœur bat de plus en plus vite lorsqu'elle s'enfouit dans mes bras qui n'hésite plus à ce poser sur elle doucement, créant un cocon à ce papillon qui cherche refuge à son cœur.

Non mais attends... Depuis quand... JE PENSE A DES PHRASES AUSSI ROMANTIQUE ET CLASSE MOI?! WOWH MEC! T'ES EDGAR BONES PAS UNE TAPETTE COMME GILDEROY LOCKHART!!! Booooon sang faut que je me ressaisisse, cette femme me rend fou. C'est donc ça l'amour? Bon sang je suis dans de beau draps, à croire que l'amour change la personne qu'on est, c'est dangereux. Mais plutôt creuver que de faire une croix sur elle alors qu'on est si prêt du but.  

Ses remerciements et son tutoiement soudain me calme et m'apaise même. C'est trop tard cupidon est passé et à embrocher mon cœur à jamais pour cette dame nommé Willow. Ma façon d'être commence à changer exclusivement envers elle. Je deviens idiot, irréfléchie et prêt à tout. Elle m'accusait d'un sortilège mais ce fut le contraire pour moi. C'est elle qui m'a empoisonné de cette amour arrachant et éternel, qui me condamnera à une vouhance indomptable pour son bien être et sa survie....

BORDEL DE MERDE MAIS JE RECOMMENCE!!!!! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!!

Ahem... Reprenons notre sérieux.

Toujours contre elle, avec son menton sur mon épaule solide à présent par l'amour peut-être... NON JE NE RECOMMENCERAI PAS!!! Je souris doucement et caresse doucement son dos même si ces caresses ressemblaient plus à des effleurements. Sa promesse m'encourage à la protéger et à la garder pour moi, et je me perd, m'enfonçant peu à peu dans l'inconscience, apprenant aujourd'hui ce qu'est réellement l'amour. Mon père avant de mourir à tenter d'expliquer son chagrin du départ de ma mère. Et bien je le comprend maintenant, je ne pourrais jamais être heureux si je la perd. Plutôt mourir. Mourir pour lui donner une vie des plus agréable. Je lui susurre ces mots profitant que mes lèvres soient déjà prêt de ses oreilles.

« Tu ne peux pas me donner meilleur cadeau que cette promesse Willow. »

Je colle ma joue contre la sienne.

« Soit heureuse, quel qu'en soit le prix à payer. Va dans le bon chemin, de la paix et du bonheur que je cherche depuis tout gamin. »

M'offrant un baisé passionné bien trop court, la gardant contre moi comme le plus beau des trésors, je monte ma main dans ses cheveux et lui rend se même baisé les yeux clos et le prolonge le plus longtemps possible.

Mais ce baisé deviens bien un moment donner ce rompre. Parce qu'on à tous besoin de respirer un peu tout de même. Nos deux regard d'un bleu clair intense se fixe et je ne pus m'empêcher de dire ses mots aussi idiot qu'ils soient, déjà fortement infecté par le virus de l'amour.

« Dit moi ce que tu souhaites la de suite et je m'exécuterais. Je t'avoue ne pas trop savoir comment m'y prendre. Tu as l'air d'être mal à l'aise au contact. Et je refuse de faire naitre de la peur dans tes yeux. »

L'amour est très dangereux.

Ses mots susurrés dans ses oreilles lui firent l'effet d'une caresse, et au milieu des larmes naquit un sourire. Willow hocha la tête à ses conseils et plongea de nouveau son regard dans le sien.

"J'essaierai ..."

C'était ... étrange. La première fois qu'elle avait l'impression d'être une princesse dans les yeux de quelqu'un. Car même avec Regulus elle avait du tout faire pour rentrer dans un moule ... que lui demandait Edgar ? D'être elle-même.

Un nouveau baiser, et cette fois des caresses et de la douceur. Willow réussit à passer ses doigts dans ses cheveux, à caresser ses joues et sa barbe de 3 jours, et regretta même que cela prenne fin. Elle en voulait encore ... encore plus ! Des baisers, passer une nuit dans ses bras, c'était bien la première fois qu'elle avait envie comme cela d'un homme. Mais elle avait le sentiment que celui-ci prendrait soin d'elle. Une faille qu'il faudrait qu'elle exploite, sans nul doute !

Edgar, en parfait Prince Charmant qu'il était lui proposa alors de lui demander ce qu'elle voulait. Tout ce qu'elle voulait.

Elle avait le choix ... lui demander quelque-chose qui pourrait lui servir pour répéter au Seigneur des Ténèbres, ou égoïstement pour elle ?

"Ok ... Je ne veux pas que tu me caches quelque-chose ... pas de secrets ... je ne veux pas me poser de questions."

Elle baissa la tête ... C'était plus pour elle, au départ qu'elle demandait cela. Du moins elle tentait de s'en persuader.

Et, décidant de jouer le jeu, elle se regonfla et déclara.

"A toi. A toi de me demander ce que tu veux ..."

Essayer ne me suffisait pas, je voulais être sur, et cette promesse de seulement essayer montre bien que la personne pour lequel je suis soudainement tombé amoureux avait grand besoin d'aide. Mais sur quoi? À propos de quoi? C'est vraiment grave? N'étant pas un grand spécialise dans le mentalisme voir pas du tout j'en avait aucune idée. Ses caresses dans mes cheveux parvient à me faire frissonner, un contact inattendue, simple mais qui à eut un gros effet sur moi qui pensait qu'elle a horreur qu'on la touche. Profitant pleinement ce baisé que je rompt par une question un peu stupide, ça réponse à été des plus inattendue. Elle demande une évidence dans un couple, à croire que le précédent n'avait pas les même notion de la confiance et du partage. Pourquoi? Les sourcils haussé un peu perturbé sur le coup, tenant encore doucement ses épaules, je beug pendant un bon instant et hausse les épaules en lui adressant un oui de tête.

« Pas de soucis, c'est même un truc qui me paraît évident. »

La tête basse je tente de la percer à jour, elle elle cache quelque chose, mais quoi? Ce secret à l'air de la bouffer de l'intérieur, mais quoi? J'en sais rien du tout, mais cette tendance de ce rabaisser , cet net manque de confiance en soi et cette manie de tout le temps baisser la tête me perturbe, ça veut forcement dire quelque chose. Elle relève enfin la tête pour me retourner la question qui me fait lâcher un très bref rire. Oui un rire, c'est déjà pas que ce ne soit que bref, attendez vous m'avez déjà vu vous aussi sérieux aussi longtemps? D'après vous pourquoi je ne vais quasiment jamais dans les jugement mh?

« Je te veux à toi, et à toi seule. À mes côtés serait l'idéal mais ça se n'est que toi et les circonstances qui peuvent en décider. »

J'inspire en grand coup et lâche d'un air si doux aimant et amical (en riant quoi en gros et en regardant ailleurs) que la phrase en elle même perd tout son sens.

« Tu me rends complètement malade et véritablement fou. »

Ça fait toujours aussi peur d'ailleurs. À croire que le coup de foudre serait en vérité un poison, un poison que je suis prêt à boire pour rester avec elle. C'est pour cette raison que c'est seulement dans ce genre de circonstance que je me traite enfin de fou.

Les yeux toujours vers le sol, Willow hocha la tête. Sa rencontre avec Edgar avait terminé d'achever les sentiments qu'elle avait pour Regulus, mais elle ne pouvait pas oublier tout ce qu'il y avait eu entre eux pour autant.

"Oui ..."

Edgar devait avoir raison sur ce point, elle était seule maître de son destin. A force de servir les autres, elle avait appris à identifier ce que les autres attendaient d'elle. Ce qu'Edgar voulait au fond, c'était qu'elle rompe avec Regulus le plus vite possible ... c'était bien "elle et les circonstances" non ? Son coeur battait à tout rompre, et son souffle devint court. Une envie ? Non ! Un besoin ! S'accrochant à ses vêtements c'est elle qui l'embrassa à nouveau.

"Et moi ... je ne sais pas ce qui se passe mais ... ce qui est clair c'est que ... J'avais jamais connu ça avant."

Willow risqua un sourire et se recala dans ses bras.

"Si mon existence devait finir demain ... Je ne sais pas on ne sait jamais, un accident avec le Magicobus, ils conduisent comme des malades. Et bien, si tout devait s'arrêter, je n'aurais pas de regrets, parce que j'aurais connu ça. Ca qu'on ne lit que dans les romans. Merci Edgar ... Merci ..."

La tête basse, la tête encore basse et toujours basse. Pourquoi? Pourquoi ce dévaloriser ainsi quand on est une personne aussi incroyablement belle qu'elle? Qu'a t-elle a se reprocher? Qu'a t-elle vécu pour qu'elle soit ainsi? Beaucoup de question et d'inquiétude se mélange dans mon cerveau et j'avale sans relâche ses dires. Son approbation à mes mots, et ses sentiments inconnue jusqu'à notre rencontre... Je les écoute et les retiens même afin de la connaître le mieux possible en un temps record. Caressant sa joue j'accepte le baiser qu'elle m'offre de nouveau s'accrochant à mes vêtements pour m'empêcher de partir.  Une fois le baisé terminer se mettant de nouveau dans mes bras mon cœur fait un bon... Si elle mourrait demain... Je ne m'en remettrais jamais. Ces remerciments parvienne à peine à mes oreilles que j'avale ma salive avec grande difficulté et dit d'une voix étranglé.

« Je t'interdis de mourir avant moi sans avoir été heureuse pendant une longue période. »

Je soupir un grand coup chassant cette mauvaise idée de la tête et caresse les cheveux de Willow pour apaiser ma crainte qui ne se fera pas tant que je serais la.

« C'est à moi aussi de te remercier, tu m'as fait connaître un sentiment inconnue jusqu'à aujourd'hui. C'est zarb, mais chuis bien content de savoir ce que c'est. »

Je souris brièvement.

« Et je suis content de savoir que tu ne regrettes rien. Mais on n'est pas dans un roman cette fois. Cool... Hein? »

C'était minable je devrais me pendre. Je regarde autour de moi et constate l'heure, il faut qu'on rentre histoire de ne pas avoir de problème, mais comment lui proposer de venir chez moi? Comment arrêter le temps? Mais attends... C'est vraiment un problème de rester ici? Je reste donc un moment immobile à la garder contre moi préférant du coup rien dire, me reposant en écoutant sa respiration.

S'il savait ce que représentait pour elle l'infinité de bonheur qu'elle venait de lui offrir ... Elle ne s'était pas sentie aussi bien, aussi heureuse et aussi désirée depuis longtemps. Et sans mentir, si tout devait s'arrêter demain, il était certain qu'elle ne ressentirait aucun regret.

"C'est vrai ... On est pas dans une histoire ..."

Evitant d'en faire trop, elle resta ainsi dans ses bras, sans plus rien dire. Apprenant. L'apprenant. Elle commençait à se faire à son contact, et même à l'apprécier. Il lui faisait l'effet de milliards de petites décharges, partout où leurs peaux se trouvaient en contact. Il n'était pas loin de minuit, mais elle n'avait aucune envie de partir. Et puis pourquoi d'abord ? Elle n'était pas Cendrillon, et il était assez peu probable que Regulus réalise son absence. Mais par correction, par pudeur aussi ... Elle s'écarta, fuyant soudain son regard.

"Je regrette, mais je dois rentrer ... Je ne peux pas rester ... J'ai deux ou trois choses à régler ..."

En premier, parler à Regulus évidemment. En second, rapporter au maître tout ce qu'elle avait vu, tout ce qu'elle avait su. C'était inutile puisqu'il lisait dans ses pensées, mais un moyen de vérifier aussi si elle lui était loyale. Comment continuer en protégeant Edgar ? Ca elle ne le savait pas ... Elle n'avait déjà pas pu protéger Regulus et leur relation de ce fléau ...
Ses deux mains toujours dans les siennes, le regard vers le sol.

"Dit-moi, quand je pourrai te revoir ..."

Peut-être que la perspective de le revoir rendrait sa tâche plus supportable ...