L'action se situe après l'event' "une journée bien trop longue"
Sur le modèle de l'errance de Calum, ce qui suit retrace ce qui c'est passé dans la vie d'Anna après sa fuite du ministère jusqu'à son apparition au QG de l'ordre du Phénix.

Un grand crac rompit le calme de la forêt , une jeune sorcière venait de transplanner dans une cabane abandonnée.

Anna avait transplanné dans un sale état, c'était formellement  déconseillé ont pouvait fini désarticulé. Par chance Anna était plutôt endurante ce qui lui épargna bien des séquelles, cependant elle n'était pas non plus invincible et son arrivée mouvementée fit apparaître une profonde entaille sur sa cuisse.

Alors qu'elle gémit de douleur, le sang commença à imbiber son pantalon.
La sorcière était à bout de souffle, son cœur martelait sa poitrine. Elle avait mal à la mâchoire à force d'avoir serré si fort pour ne pas hurler pendant la séance de torture que lui avait infligé Bellatrix.
En vain Anna essaye de se hisser sur ses jambes mais le seul résultat qu'elle obtint fut une violente chute qui l'a fit atterrir sur ses fesses, sa tête quand à elle vint s'abattre brutalement sur le mur de la cabane.

Folle de rage et comme si tout les sentiments qu'elle avaient contenu pendant la bataille avait décidé de sortir à ce moment là elle hurla, frappa des poings sur le sol ce qui eu pour effet de lui entailler les mains et d'y loger des échardes. Sa crise passée, son souffle redevînt plus ou moins normal, les battements de son cœur reprirent une allure plus naturelle. Sans qu'elle ne s'en rende compte, des larmes commencèrent à poindre de ses yeux pour  cascader sur ses joues, réveillant sa blessure à la joue. Elle voulu constater les dégâts sur son visage poupin, elle porta donc une main hésitante et tremblante pour évaluer la profondeur et la taille de sa plaie, le résultat ne lui plut pas réellement et elle laissa retomber son bras mollement.

Anna ne pouvait pas s'arrêter de pleurer elle se sentait perdue, sa confiance elle s'était évaporée en même temps que son self contrôle. Doucement, la douleur et les émotions qu'elle avait subit la recouvrèrent peu à peu et la fatigue la rattrapa sans trop tarder. Comme si elle était passée au-delà de ses réserves d'énergies pendant la bataille, ses yeux devinrent lourd et la souffrances devînt secondaire. C'est dans cette cabane de bûcheron abandonnée qu'elle s'endormit.

Anna se réveilla en fin d'après midi alors que dehors le soleil commençait à se coucher. Elle n'avait pas vraiment bien dormi mais cela lui avait apporté quelques heures de répit. La jeune femme après quelques minute se saisit de sa baguette maintenant qu'elle avait les idées un peu plus claires elle s'appliqua un sort de soin sur l'entaille de sa cuisse. D'un mouvement de bras elle essuya son nez, qui fatalement avait coulé alors qu'elle pleurait.

Anna eu recours à plusieurs tentatives avant de réussir à se lever, sa démarche n'était pas très coordonnée et elle s'appuyait sur les murs afin de pouvoir se mouvoir. Elle connaissait l'endroit car c'était  loin d'être la première fois qu'elle y venait. En arrivant elle avait eu du mal à le reconnaître, mais maintenant cela lui paraissait logique en transplannant elle n'avait pas réfléchi à un lieu précis, plutôt à un refuge étant donné qu'il ne lui restait plus vraiment d'endroit où elle était à l'abris, et elle était tombée ici.

Elle continua de déambuler jusqu'à se qu'elle trouve l'objet de ses recherches: un miroir fêlé accroché à un mur. Toujours la baguette en main, elle voyait maintenant à quoi ressemblait la blessure au visage que lui avait valu son idiotie. Provoquer Bellatrix n'avait vraiment pas été une bonne idée et elle y serait certainement restée si... si Calum n'était pas intervenu.

Elle visa l'endroit de sa douleur maintenant qu'elle pouvait le voir correctement et s'appliqua de nouveau un sort de soin, la blessure se referma en surface et le picotement s'arrêta enfin, elle effleura alors son visage avec un soulagement.

Son reflet dans la glace la désespéra,  il renvoyait l'image d'un faible gemme, son visage était noir de crasse sauf aux endroits où ses larmes avaient coulé, ses cheveux étaient en bataille et n'osa porter sa main dans sa crinière rousse de peur que celle-ci ne reste coincée dans les nœuds.

Cela peut paraître ridicule que l'une des premières préoccupations de la demoiselle était  l'image qu'elle renvoyait dans le miroir, mais son apparence était pour elle un armure qui empêchait qu'on l'atteigne, elle avait toujours compté sur celle-ci et ça l'avait toujours sortie de situations périlleuses.

Maintenant elle ressemblait à un petit animal égaré et terrorisé, ce qui l'agaça encore plus.

Anna prit la direction de la porte d'entré et sorti. Elle aperçu au loin le soleil qui voulait disparaître, le ciel avait une agréable couleur rosée, et dire qu'elle croyait ne plus jamais revoir le ciel. Elle se dirigea devant le vieux puits qu'il y avait non loin de la cabane et fit appel au peu de force qui lui restait  pour remonter un seau plein d'eau.  Elle se versa de l'eau sur les mains pour les nettoyer et laver ses écorchure puis les plongea dans le sceau pour ensuite les porter à sa bouche, elle senti l'eau glacée par la froideur de l'hiver descendre le long de sa gorge. L'eau lui rinça le goût immonde du sang qui ne l'avait pas quittée et utilisa le reste pour se laver le visage. L'eau la glaça, quand elle eu fini elle pris la direction de la sortie de la forêt en avança lentement.

Quand elle arriva enfin à l'orée du bois elle s'assit contre un arbre, son regard semblait se perdre au loin. Devant elle une immense plaine s'étendait et dedans se dressait un immense manoir aux allures typiquement anglaise. Elle chuchota alors entre ses dents:

-Bienvenue à la maison Anna...

En effet devant elle se trouvait le manoir des Wayne, demeure qui était passée de génération en génération, celui dont son frère et elle était censé hérité une fois le moment venu.
Là où son maître était venu la chercher pour la première fois.  Elle resta ainsi longuement,  le soleil eût le temps de se coucher et la nuit d'apparaître. La jeune femme resta ainsi jusqu'à ce que son corps fut endolori par le froid, c'est  à ce moment là qu'elle décida de rentrer à la cabane.