Dumbledore était inquiet. Il avait reçu un hibou le matin même de la part d'Edgar Bones lui demandant une entre-vue, et à priori, c'était urgent. Il était penché sur sa pensine, faisant couler de son esprit un long filament argenté, il alla le déposer dans une sorte de grande bassine en métal. Tom était sûrement au centre de la discussion qu'il allait avoir avec Bones. Décidément, plus le temps passait et plus il lui donnait du fil à retordre. Mais là n'était pas le plus inquiétant. Ce qui inquiétait le plus Dumbledore, c'était la proportion d'attentats ces derniers temps. Le maire de Godric's Hollow était un ami du directeur de Poudlard et, bien qu'il ai tenté d'alerter le ministère, Dumbledore avait trouvé porte close. Certes, Fol'Oeil avait été envoyé sur place, et ce dernier faisait parti de l'Ordre. Mais tout de même... Dumbledore se sentait totalement dépassé.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, Dumbledore entendit frapper à la porte. Se redressant et regardant dans la direction de la porte, il invita son ôte à entrer.

Ah... Edgar... Entrez !

Une fois que le jeune auror fut dans son bureau, le directeur l’accueilli de son habituel sourire chaleureux.

Bonjour, Edgar... Bonjour... Une petite tasse de Earl Grey?

Après avoir transplané pour fuir la mort que Voldemort m'a fait jeter à mes trousses. J'étais planté au sol de mon salon à réfléchir, le ventre en sang par la coupure, et le corps encore très douloureux par le Doloris qu'il m'a infligé. Ma réflexion et ma fatigue est si intense que j'en ai pas vu le petit matin ce lever. C'est Srow mon hiboux qui me sort de la réflexion en donnant des coups de bec à la vitre une lettre dans la pattes. Me levant avec grande difficulté j'ouvre la fenêtre et saisie la lettre. Il est prêt à me recevoir. Prenant plus d'importance à le prévenir qu'a me soigner j'enlève mon haut pour me faire à la va vite un bandage au ventre ou Voldemort m'a coupé et cherche ensuite tout aussi vite fait les potions qui atténurai temporairement la douleur du Doloris. J'en bois une fiole et m'en prend plusieurs après avoir enfiler un t-shirt propre.

Toujours aussi pâle, la sueur essuyé mais vite revenue, de grande cerne qui montrais ma fatigue, j'entre dans le château d'un pas pressé vers le bureau du professeur Dumbledore, déjà à bout de souffle. J'ouvre la porte lorsque le grand sorcier m'y autorise et rend son salut d'un simple signe de tête un peu honteux de me présenter dans un tel état tout de même. Je lève la main cherchant dans le revers de ma longue veste marrons une fiole que je me suis emmener pour atténuer la douleur. Je répond doucement entre deux soupirs.

« Non merci professeur, pour le moment.... »

J'ouvre la fiole que je me suis procurer de ma veste et la bois avec hâte cul sec.

« Je ne suis en mesure que de boire cette potion. »

Fermant un instant les yeux attendant que la potions agisse je ré-ouvre les yeux que lorsque la douleur diminue ne changeant pas pour autant mon état.

« Professeur Dumbledore... Comme vous avez sans doute pu le deviner, je suis venue parce que comme vous l'avez redouté, j'ai rencontré ce Voldemort. »

Mon état importait très peu pour le moment, je ne voyais pas mon état actuel ne m'étant pas du tout regarder dans une glace depuis l'attaque dans la cabane hurlante. J'avais pour seul but de prévenir Dumbledore pour seulement après me soigner. Je ne peu donc pas m'empêcher de râler un peu quand le directeur me fait assoir sur un siège non loin. Souriant brièvement à la blague du grand sorcier me comparant au grand auror Alastor Maugrey. Je fais un signe de tête approuvant les dires du fait que d'être auror est dangereux. J'ai décider de faire se métier en sachant parfaitement que je pourrais en être gravement blessé ou voir même en mourir.

Ralant un peu, ne voulant pas contrarier le grand Albus Dumbledore, bien que je préférais largement lui épargner ça et lui faire plutôt part de ce qui s'est passé, je soulève mon haut et enlève mon bandage regardant avec suspicion les deux fioles que m'emmène le directeur. Je serre légèrement les dents et regarde les effets des deux potions et regarde les sourcils haussé que ma plaid ne saigne plus et qu'en plus de ça est parvenue en un temps impensable à cicatriser comme si le temps à avancé de plusieurs mois. C'était incroyable. La respiration toujours accéléré et les muscles toujours contracté par le Doloris bien plus puissant que j'ai pu connaitre, je me rend tout de même compte que ce vieille homme vient de me sauver la vie et me rend enfin compte de la quantité de sang que j'avais perdue en si peu de temps. Avalant avec difficulté ma salive et remettant en place mon t-shirt je lui soupire un remerciement redevable de cette offre et regarde ensuite sourcils légèrement froncé le thé qu'il me recommande n'étant pas un grand fan de ce genre de boisson. C'était l'heure de dire tout ce que je sais sans faire perdre du temps au point d'oublier de boire ne serais-ce qu'une gorgé de ce thé qui pour le moment me fait douter de son efficacité médicinale.

« C'était à la cabane hurlante à Pré-Au-Lard, de base j'y suis allé parce qu'une inconnue m'a dit que quelqu'un y été piégé, et dans le cas ou elle pouvais dire vrais j'y suis allé. »

C'est drôle parce qu'en fin de compte c'est moi qui a été piégé.

« Son premier but était de connaître le sujet de conversation que nous avions eu à Pré-Au-Lard au sujet de l'Ordre du Phoenix. Mais il tournait autour du pot en expliquant ses intentions qui sont de prendre le dessus sur les moldus de ce montrer à eux jusqu'à en provoquer une guerre. »

Je reprend mon souffle enchainant mes mots comme par crainte d'oublier quelque chose.

« Il a tenté de vendre du rêve sur un monde soit disant en paix par la terreur c'est qu'un petit moment après qu'il est revenue sur le sujet de notre conversation. Il a tenter de me faire parler par... Le Doloris. »

Rien que de prononcer le mot mes muscles se crispe de nouveau. Je regarde ailleurs inspirant un coup pour ajouter.

« Un puissant Doloris. Que je n'ai pas pu m'en protéger une troisième fois. »

J'inspire un bon coup et change vite de sujet.

« Il a réussi à voir des parties de notre conversation grâce au sortilège du Legilimens. Tout ce qu'il a pu voir était le moment ou vous m'aviez annoncer que j'ai été embaucher sans qu'il ai pu connaître le nom de votre organisation, ainsi que votre mise en garde contre lui. .. »

Je serre les dents honteux de ma défaite et serre les poings n'osant pas croisé le regard certainement déçu de mon interlocuteur.

« Je vous ai envoyé un hiboux tout en fuyant juste après. »

C'est alors que je repense à un détails qui me préoccupe passant ma main sur les contours de mon visage comme pour chercher les mots pour expliquer le fait après un petit instant j'ajoute, voulant faire part de mon interrogation.

« Quand il était furax son... Visage c'est mis à changer de... Forme on va dire. Ça prenait un peu l'apparence... D'un... reptile. Dans le genre un serpent. »

Je regarde Albus droit dans les yeux.

« Professeur Dumbledore, ce Voldemort est-il vraiment... Humain? Je veux dire, sa compétence en magie noir l'aurait plus transformer en monstre qu'en sorcier? »

Dumbledore but une gorgée de thé fumant, et reposa sa tasse délicatement dans sa soucoupe. Il écoutait attentivement ce que disait Bones. Il lui posa alors une question très intéressante. Dumbledore se devait donc d'être franc avec le jeune homme. Après tout, il lui devait bien ça.

Eh bien si on part du fait que seuls les humains peuvent avoir une baguette en leur possession, alors oui, à l'origine, il est bel et bien un humain. Mais, d'aussi loin que je me souvienne, il a toujours été sombre. Déjà, enfant, il aimait torturer ceux qui lui faisaient du mal, selon ses critères, bien entendu. Puis il est devenu un élève modèle, ce qui est souvent le cas des personnes comme "lui". Il a toujours eu l'air propre sur lui... Il travaillait dans une boutique, peu recommandable, certes, mais il était néanmoins l'un des meilleurs vendeurs qu'on n'ai jamais connu dans cette boutique. Puis je l'ai totalement perdu de vue. Car je suivais mon ancien élève discrètement... Cherchant à savoir ce qu'il devenait. Et finalement, c'est lui qui est venu à moi. Il s'est présenté pour le poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Bien entendu, je lui ai refusé le poste. Mais... Depuis... Je suis incapable de garder un professeur plus d'un an. D'ailleurs, le futur professeur m'a d'ores et déjà fait savoir qu'au terme de cette année, il partirait faire le tour du monde... Je n'ai pas de chance, il faut croire.

Dumbledore ne voulait pas dire à Bones qu'il savait le nom de Voldemort, et il ne voulait surtout pas faire savoir à qui que ce soit que Voldemort s'appelait en réalité Tom Jedusor. Ni qu'il était en réalité de sang-mêlé, abandonné à la naissance. Non. Tout ça, Dumbledore le gardait pour lui. Il mettait déjà suffisamment la vie des autres en danger, ce n'était pas la peine d'en rajouter d'avantages.

Vous avez eu énormément de chance, aujourd'hui, Edgar... Enormément.

Afin de mieux connaître mon ennemis j'écoute attentivement les dires de Dumbledore mais fut totalement déçu par les manques de précision. Connaître le plus possible son passé, son vrai nom, pourra très bien être un moyen de pression pour la prochaine rencontre. Parce que quelque chose me disait que ce ne sera certainement pas ma dernière rencontre avec lui. Oubliant complètement le thé devant moi j'exprime ouvertement un soupir de désolation face à si peu d'information mais m'en contente pensant que de toute façon il ne m'en dira pas plus.

Je ferme les yeux inspirant un grand coup pour tenter de décontracter. De la chance oui ça j'en ai eu, mais je pense que les capacités on aussi augmenté la chance d'avoir survécu. J'essuie les dernières sueur sur mon front et me lève n'aimant pas faire perdre son temps. J'ai fait ce qu'il y avait a faire,maintenant il faut que je m'administre une potion pour guérir du Doloris et que je sécurise mon logis une fois rétablie.

« Sur ce... Maintenant que j'ai accompli mon devoir. Je vais partir me chercher quelque chose pour me soigner plus rapidement des conséquence du Doloris. J'aime pas vous déranger en sachant que vous avez bon nombre de chose à faire. »

Je me lève doucement et boit cul sec le thé en grimaçant l'aillant remarqué qu'a l'instant que je n'y avait pas touché.

«  À moins que vous aillez autre chose à me dire ou demander? »

Le regard rarement sérieux de Dumbledore me stop net et fait arrondir mes yeux comme deux billes. Écoutant attentivement les dires du directeur je prend de plus en plus conscience de ma chance et du fait que ma vie est en jeu. Cependant pourquoi me confier à Maugrey? Il est cool, fort, doué, de bon conseil. Mais sa réaction numéro un sera comme toute les autres, violente froide et bourré de reproches justifiables. Et puis qui ne craint pas le grand auror Alastor mh? Le seul sorcier qui oserai le défier et de réussir à ce faire passé pour lui ne peut être qu'un taré psychopathe borné. Je soupire, tête basse.

« J'ai accepté d'être dans l'Ordre du Phénix ET auror en prenant tout à fait conscience que j'y perdrai la vie. Je n'ai pas peur de la mort professeur. Et je suis sûr d'une chose, c'est que  grâce à vous je ne mourrais pas comme un pauvre crétin qui n'a rien accompli pour défendre ses propres principes partagé par d'autres sorciers. »

J'avale de nouveau et encore avec difficulté ma salive aillant même du mal à digérer ce thé que j'ai bu peu être trop vite? C'était quoi d'ailleurs comme thé? J'en sais rien dans tout les cas ça a un goût infect je préfère de loin le café. J'en boirais un une fois sortie de St-Mangouste.

« Et je vivrais le plus longtemps possible pour servir à votre cause qui est pour moi, le seul moyens d'arriver à mon idéal de vie qui est la paix entre tous les sorciers voir même moldu qui ignorerons à jamais notre existence pour leur propre bien... Enfin sauf les moldu qui ont des proches ou de la famille sorcier hein.  »

Mon air est devenue aussi sérieux que le professeur. Ne le quittant pas du regard, je reste planté la malgré mon état à attendre une quelconque réponse.

Dumbledore est un des seuls sorciers qu'Edgar respect naturellement. C'est pour dire je le voyait petit comme un héro, un symbole, un exemple que je n'ai enfin de compte jamais suivit. La sagesse ce n'est pas mon truc. Non réfléchir je le fais sans le savoir, et j'agis toujours au mieux, mon caractère bien forgé depuis mon enfance m'a toujours satisfaite. Mais c'est ce respect envers le directeur qui m'empêche de râler lorsqu'il me demande de faire attention à moi. Je me contente d'un signe de tête de zombie ne me rendant toujours pas compte de mon état physique vu d'extérieur. Une fois la porte ouverte je me dirige vers l'extérieur et écoute les derniers dire de Dumbledore. Et la respect ou pas, je lâche un léger rire pensif et lui dit avant de sortir.

« Ouais y'a pas à s'inquiéter, un auror ça fait toujours attention. »

C'est drôle cette façon de me parler me rappel les dires d'un père à son enfant, je me demande s'il est comme ça avec tout le monde. Je sors enfin du bureau pour me diriger avec hâte à l'hôpital.